particulier combien de soins et de temps j'ai consacré h
l'anatomie des mollusques en général, et principalement
à la connaissance des mollusques nus. La détermination
de cette classe, ainsi que ses divisions et subdivisions ,
reposent sur mes observations; le magniBque ouvrage
de -M. Poli m'avait seul devancé par des descriptions
et des anatomies utiles à mon but , mais des Multivalves
et des Bivalves seulement. J'ai vérifié tous les faits que
cet habile anatoniiste m'a fournis, et je crois avoir
marqué avec plus de justesse les fonctions de quelques
organes. J'ai cherché aussi à déterminer les animaux
auxquels appartiennent les principales formes des coquilles,
e tàrépar t i r celles-ci d'après cette considération;
mais quant aux divisions ultérieures des coquilles dont
les animaux se ressemblent, je ne m'en suis guère occupé
que pour me m e t t r e en état d'exposer brièvement celles
qu'ontadmises .MM. de Lamarck et de Montfort;etmême
le petit nombre de genres et de sous-genres qui me sont
propres dérivent principalement de l'observation des
animaux. Je me suis borné à citer, par voie d'exemple,
un certain nombre des espèces de Martini, de Chemnitz,
de l.ister, de Soldani, et cela .uiiquement parce que,
le volume où M. de Lamarck doit traiter de cette partie
n ' a y a n t pas encore paru, j'étais obligé de fixer sur des
objets précis l'attention de mes lecteurs. Mais je n'ai pas
prétendu mettre dans le choix et la détermination de ces
DE LA, PREMIÈRl! ÉDITION. xxii
espèces la même critique que pour celles des animaux
vertébrés et des mollusques nus.
T.es belles observations de MM. Savigny, Lesueur et
Desmarets sur les ascidies composées, rapprochent cette
dernière famille.de mollusques de certains ordres de
zoophytes ; c'est un rapport curieux et une preuve de
plus que les animaux ne peuvent être rangés sur une
même ligne.
Je crois avoir retiré les annelides, dont l'établissement
m'appartient de fait, quoique je n'aie pas imaginé
leur nom, du mélange où ils étaient confondus auparavant
parmi les mollusques, les testacés et les zoophytes,
et les avoir rapprochés dans l'ordre naturel ; leurs genres
mêmes n'ont acquis quelque clarté que par les déterminations
que j'en ai données dans le Dictionnaire des
sciences naturelles et ailleurs.
Je ne parlerai point des trois classes contenues dans
le troisième volume; M. Latreille, seul auteur de cette
partie, si l'on en excepte quelques détails d'anatomie
qui j'ai intercalés dans son texte, d'après mes observations
et celles de M. Ramdolir, exposera dans un avertissement
ce que son travail a de particulier.
Quant aux zoophytes qui terminent le règne animal,
je me suis aidé, pour les échinodermes , du travail récent
de M. de Lamarck; et pour les vers intestinaux, de
l'ouvrage de M. Rudolphi, intitulé Entozoa; mais j'ai