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géos qu'auprès,les gloulous, „'on .lifféranl que pa,- une iaussemolah-c de
mo.us à ehaque mâchoirc, et par une longue queue. Telles sonl celles que
es Espagnols d Amérique nomment furets ( ), et qui, ayant en eircl
les dents de ncs putois et de nos furets , ont aussi le môme genre de vie •
mais elles s'en distinguent par leur marche plantigrade.
l.e GRISOiy iVUerra villa!«. Lin.), Bnff. Snpp. Vlll, et x«- . („)
Noir, le dessus de la tête et du cou gris, une bande Manche allant du
Iront aux épaules.
Le TAlKi {Mustela harbara. Lin.), nuff. Siipp. VII, l x . (î)
lirun, le dessus de la téte gris, une large tache blanche sous la gor-^e
Ces deux ani.naux s'étendent dans toutes les parties chaudes de TAmenque,
et répandent une odeur de musc. Leurs pieds sont un peu palmes,
et ,1 parait qu'on les a pris quelquefois pour des loutres, (l)
Les RATEis M ont encore une fausse molaire de moins que les grisons à
chaque mâchoire, et leur tuberculeuse d'en haut est peu développée en
sorte qu'ils se rapprochent des chats pour les dents ; mais tout leur exteneur
est celui du grison, ou d'un blaireau : jambes basses, pieds plantigrades,
cmq doigts partout, des ongles très forts, etc....
On n'en connaît qu'un ( J W r a mMivora, Sparm., et l'it,.
Schreb., pl. 125), de la taille du blaireau d'Europe, gris dessus noi,'
dessous, avec une ligne blanche entre ces deux couleurs, quelquefois
aussi presque tout blanc en dessus, qui habite au cap de Bonne-Espérance,
et creuse la terre avec ses longues griffes de devant, pour découvrir
les rayons de miel des abeilles sauvages.
LES DIGITIGRADES
Forment la seconde tribu des carnivores , celle ([ni
marche sur le bout des doigts.
(i) On juge par la dtscriplion que Maigrave
donne de son cari^uetUhi , doni
lïtiffon a appliqué le nom à sa stiricofieN/ic,
vol. JilII, p. 3,,,, qn'll ^
dLi taira.
(") Pl. 33, lig. 3. (/,) Pl. 33, ilg
ouleildn parler
W l'I. 33, lig. ;„
CARNASSIEIiS. 171
Il y eu a titie première subdivision qui n'ont qu'une
tuberculeuse en arrière de la carnassière d'en haut (") :
ce sont les animaux que l'on a nommés vermiformes, à
cause de la longueur de leur corps et de la brièveté de
leurs pieds, qui leur permettent de passer par les plus
petites ouvertures. Ils manquent de eoecum, comme tous
les précédens, mais ne tombent point l'hiver en léthargie.
Quoique petits et faibles, ils sont très cruels, et vivent
surtout de sang. r,innaîtis n'enihisait qu'un genre,
celui des
M A R T E S ,
(.ViDSTELA. Lin.)
Que lions diviserons en quatre sous-genres.
L E S PUTOLS
(PUTORIUS. Cuv.)
(1'1.34. lig. .,a.)
Sont les plus sanguinaires de tous^ leur carnassière d'en bas n'a point
.le tubercule inlérieuri leur tuberculeuse d'en haut est plus large que
longue; ils n'ont que deux fausses molaires en haut et trois en bas (i). On
les reconnaît à l'extérieur, ù leur museau un peu plus court et plus gros
que celui des martes. Ils répandent tous une odeur infecte.
Le PVTOIS CO.VMUSdlmtela putonus. Lin.), Bnff. Vll, xxni . le)
Brun, a flancs jaunâtres avec des taches blanches à la lète ; est la terreur
des poulaillers et des garennes.
(") l'I. 34. (4) 1-1.34, fig. M l'I. 34, Cg. ,.