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D'autres ont avec notre lièvre une rcsserublance loul aussi marquée.
Tel est
Le LIÈVRE D'AFRIQUE [Lepns Capensis. Gni.), Geoffr. qiiadr.
d'Egypte.
A oreilles plus longues que la tête d'un cinquième, presque de la taille
et de la couleur de notre lièvre; à pieds roussâtres un peu plus longs.
Il parait se trouver d'une extrémité de l'Afrique h l'aiitrej du moins
celui d'Égypte ne diiTère-l-il pas de celui du Cap.
LES LAGOMYS Cuv. (i)
( P l . 6 6 , fig. 1 . )
Uni les oreilles médiocres, les jambes peu différentes ent r e elles, le trou
sous-orbitaire simple, des clavicules presque parl'ailes, et manquent de
queue : ils font entendre souvent une voix fort aiguë. On n'en a encore
trouvé qu'en Sibérie, et c'est Pallas qui les a l'ait connaî tre ( Glir., pag. i,
et suiv.)
Le LAGOMYS JSAIN { Lepus pusilhis), Pall. Glir. 1, Schreb.
CCXXXVJI. («)
Gris-brun, grand comme un rat d'eau; vil dans de petits terriers, en
des contrées fertiles, de fruits et de bourgeons (2).
Le LAGOMYS GRIS {Lepuft ogotonna), Pall. Glir. III, Schreb.
ccxxxix.
Gris très pûle, à pieds jaunâtres, un peu plus grand que le précédent;
niche dans des tas de pierres, des fentes de rochers, etc., où il amasse du
foin pour l'hiver.
Le LAGOMYS PICA {Lepus Aîpinus), Pall. Glir. il, Schreb.
ccxxxviii.
Grand comme un cochon d'Inde, roux-jaunâtre; habite les sommets
(r) Za^o/njj, ral-Uèvre.
[a) Pallas en indique ur
{«) Pl. 66. frg. 2.
petit derextrémité nord-est de l'Asie, lepu.
encore plus Avy^eriorfiui, Zoogr., Ross., I, iSa.
S
R O N R E U R S . •un l i i !
Ics plus élevés des montagnes, ou il passe l'été à choisir et à sécher les
herhes dont II fait sa provisiond'hiver . Ses t a sde foin, quelquefois hauts
de six ou sept pieds, sont une ressource précieuse pour les chevaux des
chasseurs de zibelines.
On a découvert les os fossiles d 'une espèce inconnue de lagomys, dans
des concrétions ou brèches osseuses de Corse. {Cuv., Ossem. foss. ÏV,
p. 199.)
Après les deux genres des porcs-épics et des lièvres, il vient
fies Rongeurs que Linnseus et Pallas réunissaient sous le nom
de CAVIA, mais auxquels il est impossible de trouver d'autre
caractère commun et positif que celui de leurs clavicules imparfaites,
quoique les espèces qui les composent ne manquent
pas d'analogie entre elles pour l'habitude du corps et
pour les moeurs. Elles sont toutes du nouveau continent.
LES CABIAIS
(HYDROCHOEEUS. Erxleben.)
( P l . 6 , , Cg. 3 . )
Ont quatre doigts devant et trois derrière, tous armés
d'ongles larges et réunis par des membranes ; quatre mâchelières
partout, dont les postérieures pkis longues, composées
de nombreuses lames simples et parallèles; les antérieiu-es de
lames foiu-chues, vers le bord externe dans les supérieures,
vers l'interne dans les inférieures (").
On n'en connaît qu'une espèce.
{Cavia capì/barn. Lin.), CAPÏBARâ de Marg. CAPIïaoUA Je d'Azz.
C^(S//i/deBuff. X11,XLIX (i).
Grande comme un cochon de Siam, à museau très épais, à jambes
courtes, à poil grossier, brun-jauniltre, sans queue ; elle habite en
i Î
( « ) l'I. (iS. liji. t (S) Pl. 67, f.g, 3.