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» i a m m i k è r e s .
tans originaires des Mariannes, des Carolines et des iles les
plus voisines de cet Archipel. Si l'on en excepte quelques
lettrés chinois, les peuples de race niongoUque sont généralement
adonnés aux difléreutes sectes du bouddisnie ou religion
de Fo.
L'origine de cette grande race paraît être dans les monts
Altaï, comme celle de la notre dans le Caucase; mais il n'est"
pas possible de suivre aussi bien la filiation <le ses différentes
branches. L'histoire de tous ces peuples nomades est aussi
fugitive que leurs établissemens; et celles des Chinois, concentrée
dans leur empire, ne donne que des notions courtes
et peu suivies des peuples qui les avoisinent. Les affinités de
leurs langues sont aussi trop jjeu connues pour diriger dans
ce labyrinthe.
Les langues du nord de la péninsule au-delà du Gange onl,
aussi bien que celle du Thibet, quelques rapports avec la
langue chinoise, au moins par leur nature, à quelques égards
monosyllabique, et les peuples qui les parlent ne sont pas
sans ressemblance avec les autres Mongoles pour les traits;
mais le midi de cette péninsule est habité par les Malais (-ji
peuple beaucoup plus rapproché des Indiens par les formes^
et dont la race et la langue se sont répandues sur les côtes de
toutes les îles de l'archipel indien. Les innombrables petites
•les de la mer du Sud sont peuplées aussi par une belle race,
qui paraît tenir de prés aux Indiens, et dont la langue a beaucoup
de rapports avec le malai; mais dans l'intérieur des
grandes îles, surtout dans les lieux les plus sauvages, habitent
d'autres hommes à teint noir, à visage de nègre, tous extrêmement
barbares, que l'on a nommés Alfourous('); et sur les
côtes de la nouvelle Guinée et des îles voisines sont d'antres
W l'i. s, „ ('-) I
L'HOMME.
. u j e s presque semblables à ceux de la côte-orientale de
1 A l n q u e , que 1 on a appelés Papous (•); c'est aux Alfourous
que Ion rapporte les habitans de la Nouvelle-Hollande, et
1 ou assure que ceux de la terrre de Diémen sont plutôt des
- Ni ces Malais ni ces Papous ne se laissent aisément rapporer
_a 1 une .les trois grandes races; mais les premiers peuvent-
¡Is e re nettement distingués de leurs voisins des deux côtés
les Indous caucasiques et les Chinois mongoliques? Noul
avouons que nous ne leur trouvons pas encore de caractères
suffisans pour cela. Les Papous sont-ils des nègres anci nn
ment égarés sur la mer des Indes? On n'en a^as encor r i
î r i r à cet!:
Les habitans du nord des deux continens ('), les Samoyèdes
es Lapons, les Esquimaux, viennent, selon quelquelim '
le la race mongole; selon d'autres, ils ne sont que des rel :
tons dégénérés du rameau scythe et tartare de la'race c a u l
Les Américains C) eux-mêmes n'ont pu encore être ramenés
m à nne ni à l 'autre de nos races de l'ancien Z
•nent, et cependant ils n'ont pas non plus de caractère à-laois
precis et constant qui puisse en faire une race particuliè e
Leur teint rouge de cuivre n'en est pas un suffisan ; lei I '
veux generalement noirs et leur barbe rare les f e ^ i e n t t .
porter aux Mongoles, si leurs traits aussi prononcés, leur nez
(•) sur les diverses races qui
fiipicil les ¡lo» ,1c la „,er des Indes et
<le l'Océan ,,acili,,„e, la ilis.scrialion de
MM. I.esson cl Garnol, dans la Zoologie
W l'I. .<!,„• ,, m 1-1 • S,
dn forage de la Coquille, p. g,,,.
les langues des „allons asiati,|„es et snr
Imirs rapports mutuels, consultei WMapo.
fyelolla de M. Klaproll,.
F. •••^fi
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