Q i MAMMIFÈRES.
lâches fauves bordées de noir, formant des Î)andes obliques sur les flancs.
De toute l'Amérique.
Le CHATI [Felù initù. Fr. Cuv.),
Marqué de taches triangulaires fauves , bordées de noir, et non liées.
Le CHAT DE CAFREftiB {Fel. cafra),
Haut sur jambes, gris, rayé en travers de noir.
Le SERVAL (Felis sei-vaL L.), Buff. XIll, xxxv, («)
J a u n â t r e , à taches irréguiières noires. D'Afrique.
Le JAGVAROISDI {Felis jaguar ondi), Azzara, voy. pl. x.
Allongé, et tout entier d'un brun noirâtre. Des forêts de l'Amérique
méridionale.
Le CHAT ORDII^AIRE [Felis eatus. L.), Buff. VI, i et suiv.
Est originaire de nos forêts d'Europe. Dans son état sauvage, il est
gris-brun avec des ondes transverscs plus foncées, le dessous pâle, le
dedans des cuisses et des quatre pattes jaunâtre, trois bandes sur la
queue, et son tiers inférieur noirâtre. En domesticité, il varie, comme
chacun sait, en couleur s , en longueur et en finesse de poil, mais infiniment
moins que le chien ; aussi est-il beaucoup moins soumis et moins
attaché, {l)
On pourrai t mettre dans un sous-genre à par t une espèce qui a la tête
plus ronde et plus courte, et dont les ongles ne soni pas rétractiles :
c'est le Gjiépard, ou tigre chasseur des Indes [Felzs juhata, Schreb., 105 ;
et mieux Fel. guttaia, id., 105, b. ) (¿), de la taille du léopard, mais plus
CARNASSItRS. 19i>
( i ) Les espèces plus ou moins voisinesdu
chai soDt très noml)reiise5 dans les deux
continenfî ; mais il s'en faut de beaucoup que
toutes celles qui sont meDtioDnées dans les
catalogues soient aullieutiques et suiïisamment
distinguées les unes des autres. On
peut regarder cependant comme telles celes
dont il existe de bonnes figures. Le ^far•
(-Z) Pl. 42, fig. I.
gai, Buff.; Felisligrina,Gm.-, Buff., XIII;
Sehr., 106.
Fel. macivura, Pr. Max. hras., pl. n.
Felis sumatrana, Horsfield.
Fel. javanensisp id.
Fel. torqiiata. Fred. Cuv.
Fel. colocolo, Fred. Cuv., Mamm., etr.
{h) PI.
élancé, plus haut sur jambes ; la queue longue, annelée au bout; le
pelage fauve, semé de petites taches noires uniformes, un trait noir
allant de l'oeil à l'angle de la bouche. Son naturel diffère du reste du
genre par une extrême douceur et une grande facilité à s'apprivoiser.
LES AMPHIBIES
Formeront la troisième et dernière des petites tribus
dans lesquelles nous divisons les carnivores; leurs pieds
sont si courts et tellement enveloppés dans la peau
qu'ils ne peuvent, sur terre, leur servir qu'à ramper (') ;
mais comme les intervalles des doigts y sont remplis
par des membranes ('), ce sont des rames excellentes :
aussi ces animaux passent-ils la plus grande partie de
leur vie dans la mer, et ne viennent à terre que pour se
reposer au soleil, et allaiter leurs petits. Leur corps allongé,
leur épine très mobile, et pourvue de muscles qui
la fléchissent avec force, leur bassin étroit, leur poil ras
et serré contre la peau, se réunissent pour en faire de
bons nageurs, et tous les détails de leur anatomie confirment
ces premiers aperçus.
On n'en a encore distingué que deux genres, les p/ioques
et les Jiwrses.
(.1) l'I.ii, ilg. ,î pl. 45, fig. 1.
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(n) Pl. 44. Ce- l i .