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( 2 Ü MAMMIFÈRES,
L e DRILL {Simia leucophoea), Fiéd. Ciiv. A n n . du Mus. d 'hi s l . nal . IX, pl.37,
d'après un jeune individu, et Hisioire des mammifères d'après l'adulle.
Gris j aunâ t r e , le visage noir ; la queue très courte et très menue ; dans
les vieux individus le pelage devient plus sombre, et le menton d'un
rouge brillant.
LES SINGES du nouveau continent
(Planche i5 — i8.)
Ont quatre mâchelières de plus que les autres, trente-six dents en tout M,
la queue longue, point d'abajoues, les fesses velueset sans callosités, les narines
percées aux côtés du nez, et non en dessous. Tous les grands quadrumanes
de l'Amérique appartiennent à cette division ; leurs gros intestins
sont moins boursouflés, et leur coecum plus long et plus grêle que dans les
singes de l'ancien monde
Les uns ont la queue prenante, c'est-à-dire que son extrémité peut
s'entortiller avec assez de force autour des corps pour les saisir comme
une main {C). Ils retiennent plus particulièrement le nom de SAPAJOUS {Gehns
Erxleben.) (1),
A leur tète peuvent se mettre les ALOUATES (»IÏCETES. Hig.) (¿), qui se
distinguent par une tète pyramidale (e), dont la mâchoire supérieure descendbeaucoupplusbas
que le crâne, a t tenduque l'inférieure a ses branches
montantes très hautes, pour loger un tambour osseux, formé par un renflement
vésiculaire de l'os hyoïde (/), qui communique avec leur larynx, et
donne à leur voix un volume énorme et un son eiTroyable. De là leur nom
de Singes hurleurs. La partie prenante de leur queue est nue en dessous.
Il y e n a plusieurs espèces, dont les caractères distinctifs ne sont pas
encore bien assurés, car la couleur du pelage, sur laquelle on les fonde,
varie avec l'âge et d'un sexe à l'autre.
( i ) Cebus ou Cepus, o u KÎTTO;, n om d'un
singe d'Ethiopie, qui, d'après la desrription
d'Élicn, 1.
le patas.
c . 8, doit avoir été
(a) Pl. l5, fig. IÄ, i c ; pl. i6, Cg. pl. 17, (jg. 2 î/, etc.
( i ) l ' l . 16, fig. 3 ; pl. i ; , lig. s e . (c) l'I. i 5 .%. i . a n J . 1(1, llg. I , 4 i p l . fig
( J ) Pl. i5, fig. t. " (<) Pl. ,5, fig. 10. (y i P I . lì, fig.
LES QtlAURUMANES. l' i l
VALOUATTE ROISSE {Simia seniculus], Vulg. Hurleur roux.
Buff. Slip, Vil, XXV.
Qui nous vient souvent des bois de la Guyane, où elle vit en troupes;
elle est de la taille d'un fort renard, d'un roux-marron vif, plus foncé à la
tète et à la queue. Valoualic ourson {Stentor ursinus., GeolK), Humb.,
obs. zool. I, pl. 30, doit en diflerer bien peu. Mais il parait qu'il y en a
plusieurs autres dont les unes sont noirâtres ou brunes, les autres de
couleur pâle. Uans certaines espèces, cette teinte pâle est celle de la femelle.
(1)
Les S i P A j o u s 0RBI»A1RES (o) ont la tête plate, le museau peu proéminent
(Angle fac. de 60».).
Il en est quelques-uns dont les pouces de devant sont en tout ou en
grande partie cachés SOUS la peâu, et la partie prenante de la queue nue
en dessous {h). M. Geoffroy en fait u n genre sous le nom d'ATÈLES. (2)
La première espèce, le cAameA (afeles pmiadaciylus, Geoff.), diffère
encore des autres parce qu'elle a le pouce un peu saillant, quoique
d'une phalange seulement, mais sans ongle ; tout son pelage est noir.
( t ) Margrave, l)ras. 2a6, parle d'un
guariba noir, à mains brunes, que Spix
croit avoir retrouvé dans sou Seniculus
niger. Mém. de Muni e pour i8i3, p. 333,
My Oft, s vufimanus, Kulil.
M a r g r . , 227, parle d'une aiiUe espèce
t o u t e noire et barbue, dont la figure est
p . 228, sous le faux nom d'e.c^H/mo, et qui
seuible devoir être le Mycetes harhatus,
Spix, pl. 32. Sa femelle, ib., pl. 33, est
d ' u n gris jaunât r e pâle. Le màle doit êire -
le Mjcetes niger de Kubl i-t du pr. Maxim,
d e Neuwied. Le cat-aia de d'Azzara, noir,
à poitrine et ventre roux obscur, et dont la
femelle est brunâtre , pour rai t rentrer dans
ceUe espèce.
L e prince Max. a encore un Mycetes ursinus,
qui parait beaucoup plus brun que
l ' u r s i n u s de M. Geoffroy et se rapprocher
davantage du M. fuscus ou du M. discolor
d e Spix, pl . 3o et 34. C'est ce dernier qui
p a r a î t plutôt être le St. fuscus de M. Geoff
r o y .
VAlouatte couleur de paille. Stentor
stramineus, Geoffr., et Myc. stramineus,
S p i x , pl. 3i , d'un gris jaunâtre, paraît,
d ' a p r è s son crâne , différer par l'espèce ;
mais ce pour rai t bien n'êt r e que la femelle
d ' u n e des précédentes. On comprend d'aill
e u r s que si leurs caractères sont si peu certains
, leur synonymi e doit l 'él r e b ien moins
encore.
Aj. le St. Jlavicaudanis, Geoff., d'un
b r u n noir, avec une strie jaune de chaque
côté de la queue.
(2) Ann. du mus . , VI I , 260 et suiv.
(a) Pl. l5. fig. 2; pl. itì. llg. I, 2, 4, 4 ai pl. [7, Cg. I
{!') Pl. i5, fig. a. et pl. i6, llg. i.
MAMMIFKRFS,