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172 MAMMIFÈRES.
Le FURET {HIlisíela furo. L.), Bufí. Vil, xxv, xxvi.
Jaunùlre, avec des ycux roses, n'esl peut-être qu'une variété du putois.
On ne le trouve en France que domest ique, et on l'y emploie pour
poursuivre les lapins dans leiu's terriers. 11 nous vient d'Espagne et de
Barbarie.
Le PUTOIS DE POLOGNE QU PEIÎOUÂSCA (ñlustefa sarmatica), Pali.,
Spie. Zool. XIV, IV, i ; Sclireb. CXXXII.
IJrun, tacheté partout de jaune et de blanc. Sa peau s'emploie en
fourrures , à cause de sa jolie bigarrure. 11 habite toute la Russie méridionale,
l'Asie mineure et les côtes de la mer Caspienne.
Le PUTOIS DE SIBÉRIE {Mustela siOirica. Pali.), Spie. ZooL XIV, iv, 2.
D'un fauve clair uniforme , le nez et le tour des yeux bruns , le bout
du museau et le dessous de la mâchoire inférieure blancs.
C'est aussi aux putois que se rapportent deux petites espèces de nos
climats.
La BELETTE {âlustela vulgaris. L.J, Buff. VII, xxix. l. (n)
Toute d'un roux uniforme , et
VHERHIINE {Musfela erminea. L.), Buff. VU, xxix, 2; xxxi, I.
Qui est rousse en été, blanche en hiver, avec le bout de la queue noir
en tout temps. Sa peau d'hiver est une des fourrures les plus connues.
On doit en rapprocher aussi
Le MINK, NOREK, mERZm PUTOIS DES RIVIÈRES DU NORD {Mustela
lutreola. Pali.), Spie. Zool. XI, i. Leche,Mém. de StockIi.,'i739, pl.xi.
Schreb. cxxvii.
Qui fréquente le bord des eaux, dans le nord et l'orient de l'Europe ,
depuis la mer Glaciale jusqu'à la mer Noire, s'y nourrit de grenouilles
et d'écrevisses, et a les pieds un peu pahnés entre les bases des doigts ,
mais que ses dents et sa queue ronde rapprochent des putois plus que
des loutres. II est brun-roussâlre , et a le tour des lèvres et le dessons
de la mâchoire blancs ; son odeur n'est que musquée , et sa fourrure
est fort belle.
(«) l'I. 34, fig. 2.
CiVUNASSlEIlS.
Quelques-uns le croient le môme que le Putois des rivières de L'Aniériijuc
sei>lcnlrionale {Musiela vison, Gm.), auquel on a transporlé le
nom de mink, et qui a aussi les pieds demi-palmes , mais il n'a de blanc
qnc la pointe du menton, et quelquefois une ligne étroite sous la gorge.
C'est une espèce différente. ,
Les pays chauds ont aussi leurs putois ou leurs belettes.
Le PUTOIS DE JAVA {P. nudipes), Fréd. Cuv. Mammif.
Fauve-doré; la tête et le bout de îa queue blancs.
Le PUTOIS D'AFRIQUE {P. afrie anus. Desmar.).
Fauve-roux en dessus, blanc-jaunùtre en dessous; une bande longiluilinale
rousse au milieu du diissous, depuis les jambes de devant jusqu'à
celles de derrière.
La BELUTTE RAYÉE DÈ MADAGASCAR {P. slrialus. Cliv.),
l)e la taille de la belette d'Europe, d'un brun roussûtre avec cinq
lignes longitudinales blanchâtres; le dessous et presque toute la queue
blanchâtre.
Le PUTOIS DU CAP {Zorille de lïiilf. Vive^Ta zorilla. Gui.),
lillff. Xlll, XLI.
Rayé irrégulièrement de blanc et de noir , que l'on a confondu avec
les mouffettes au point de lui transporter le nom de zorillo (renartieau),
que les Espagnols ont appliqué à ces animaux fétides d'Amérique, s'en
rapproche par ses ongles propres à fouir ; mais pour tout le reste, il est
conformé comme les putois. Ils indiquent un genre de vie souterrain
qui pourrait engager à distinguer celte espèce des autres putois.
L E S MARTES propteineiu dites
(MUSTELA. Cuv.)
(Pl. 3i, Cg. i.)
Din'èrenl des putois i)ar une fausse molaire de plus en haut et on bas ,
et par un petit lubercule intérieur à leur carnassière d'en bas («), deux
caractères qui diminuent un peu la cruaut é de leur nature.
(•0 l'i. 34, ílg. 3 A, 3f, SU.
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