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MAMMIFtKES.
partout, sans racines, à couronnes plates, et composées,
comme celles de l'oryctérope, de petits tubes verticaux. Les
pieds de devant ont une membrane qui, non-seulement réunit
les doigts, mais dépasse beaucoup les ongles (") ; dans ceux de
derrière, la membrane se termine à la racine des ongles : deux
caractères qui, avec la queue aplatie, font des ornitliorhynques
des animaux aquatiques. Leur langue est en quelque sorte
double, une dans le bec, hérissée de villosités, et une autre
•sur la base de la première, plus épaisse, et portant en avant
deux petites pointes charnues. L'estomac est petit, oblong,
et a le pylore près du cardia. Le coeciun est petit : on voit
dans l'intestin beaucoup de lames saillantes et parallèles. La
verge n'a que deux tubercules. Les ornithorhynques habitent
les rivières et les marais de la Nouvelle-Hollande, près du
port Jackson.
On n'en connaît que deux espèces, l'une à poil rcussûlre, menu et
lisse [Omilhorhynchus paradoxus. Blum.) (i).
L'autre à poil brun-noirâtre, aplati et c répu. Peut-être n e sont-ce que
des variétés d'âge. Voy. de Pérou, I, pl. xxxiv.
(«) Pl. 75, Í (4) Pl. 75, tig, 2.
SEPTIÈME ORDRE
DES MAMMIFÈRES.
PACHYDERMES.
Les édentés terminent la série des animaux onguiculés,
et nous venons de voir qu'il en est quelques-uns
dont les ongles sont si grands et enveloppent tellement
l'extrémité des doigts, qu'ils se rapprochent jusqu'à un
certain point des animaux à sabots. Cependant ils ont
encore la faculté de ployer ces doigts autour des divers
objets et de saisir avec plus ou moins de force. L'absence
entière de cette faculté caractérise les animaux à sabots.
Se servant de leurs pieds uniquement comme de
soutiens, ils n'ont jamais de clavicule; leurs avant-bras
restent continuellement dans l'état de pronation, et ils
sont réduits à paître les végétaux; leurs formes 00mnio
leur geiux de vie offrent beaucoup moins de varié