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 Ì9()  MAMMlFiiRES.  
 une  cloison  verlicale  osseuse  qui  soulcnait  Ics  os  du  ucz.  C'est  une  espèce  
 perdue  ; el  un  cadavre  presque  enlier  ,  que  l'on  a  relire  de  la  glace  
 sur  les  bords  Vilhoui  eu  Sibérie,  a  monlré  qu'elle  était  couverte  d'un  
 poil  assez  épais.  Elle  pouvait  donc  vivre  au  nord  comme  l'élénbant  fossile. 
   
 On  a  déterré,  plus  nouvellement,  en  Toscane  et  en  Lombardie  d'autres  
 os  de  rhinocéros,  qui  paraissent  s'être  beaucoup  plus  rapprochés  
 de  celui  d'Afi-ique.  
 Il  s'en  est  trouvé  en  Allemagne  qui  ont  des  incisives  comme  les  espèces  
 d'Asie;  enfin,  on  en  a  découvert  en  France  des  os  qui  annoncent  
 une  taille  ù  peine  supérieure  à  celle  du  cochon  mes  Jieeh,  sur  
 les  oss.  foss.,  tome  11).  
 LES  DAMAISS  
 ( i i v i i A s .  Hermann.)  
 (Pl.  Si,  Cg.  I.)  
 Ont  été  placés  long-temps  parmi  les  rongeurs  ,  à  cause  de  
 leur  très  petite  taille;  mais,  en  les  examinant  bien,  on  trouv 
 e  cpta  la  corne  près,  ce  sont  en  quelque  sorte  des  rhinocéros  
 en  miniature,  du  moins  ils  ont  exactement  les  mêmes  
 molaires;  mais  leur  mâchoire  supérieure  a  deux  fortes  incisives  
 recourbées  vers  le  bas,  et  dans  la  jeunesse,  deux  très  
 petites  canines  ;  l'inférieure  a  quatre  incisives  sans  canines  (").  
 On  compte  quatre  doigts  à  leurs  pieds  de  devant  et  trois  à  
 ceux  de  derrière,  tous  avec  des  espèces  de  très  petits  sabots  
 minces  et  arrondis,  excepté  le  doigt  interne  de  derrière,  qui  
 est  armé  d'tm  ongle  crochti  et  oblique.  Ces  animaux  ont  le  
 museau  et  les  oreilles  courtes,  sont  couverts  de  poils,  et  ne  
 portent  qtt'tni  tubercule  au  lieu  de  queue.  Leur  estomac  est  
 divisé  en  deux  poches  ;  outre  tui  gros  coectnn,  et  plusieurs  di- 
 W  Pi.Si.Cfi.,«.  
 l'ACltïDEKMES.  21)1  
 latationsau  colon,  il  y  a  vers  le milieu  de  celui-ci  deux  appendices  
 analogues  aux  detix  coecums  des  oiseaux.  
 On  en  connaît  une  espèce,  grande-comine  un  lapin,  de  couleur  f^rlsâtre, 
   assez  commune  dans  les  rochers  de  toute  l'Afrique,  où  elle  devient  
 souvent  la  proie  des  oiseaux  de  rapine,  et  qui  parait  aussi  hahiler  quelques  
 parties  de  l'Asie;  du  moins  ne  trouvons-nous  pas  de  différence  
 certaine  entre  l'Ayrax  capmsis  et  le  syriacus  (Bnff.,  Supp.  VI,  xlii  et  
 XLIII,  et  VII,  Lxxtx).  (t)  
 kIii,! il  
 L E S  PAL .E0 THER1UM,  C m  .  
 ( f l . S i ,  tig.  2.)  
 Sont  encore  tin  genre  perdu.  Avec  les  mêmes  mâchelières  
 que  les  deux  précédens,  six  incisives  et  deux  canines  à  chaque  
 mâchoire  comme  les  tapirs  et  trois  doigts  visibles  à  chaque  
 pied,  ils  portaient  aussi,  comme  les  tapirs,  nue  cotu-te  trompe  
 charnue,  pour  les  muscles  de  laquelle  les  os  du  nez  étaient  
 raccourcis,  et  laissaient en  dessous  d'eux  une  forte  échancrure.  
 Nous  avons  découvert  les  ossemens  dece  genre  pêle-mêle  avec  
 ceux  de  l'anoplotherium  dans  les  carrières  à  plâtre  des  environs  
 de  Paris,  et  il  en  existe  dans  plusieurs  autres  lieux  de  
 France.  
 On  eu  connaît  déjà  onze  ou  douze  espèces.  A  Paris  seulement,  nous  
 en  trouvons  de  la  taille  du  cheval,  de  celle  du  tapir,  de  celle  d'un  petit  
 mouton  ;  près  d'Orléans,  il  s'en  trouve  les  os  d'une  espèce  qui  égalait  hpeu 
 près  le  rhinocéros.  Ces  animaux  paraissent  avoir  fréquentéles  bords  
 des  lacs  et  des  marais  ;  car  les  pierres  qui  recèlent  leurs  os  contiennent  
 aussi  des  coquilles  d'eau  douce  (l  o./-  <-uv.,  Rech.  sur  les  ossemens  foss.,  
 toijie  lit).  
 (i.)  J(!  ilotilc  i)c,itiooui)  do  l'aiillieiilicili  
 (le  r/yT(7j;  iiiulxoiliils,  ticwicU,  l'I  
 sdirci).,  CLXt.,  <  
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