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."30 MAMMIFliRES.
gée; les mâclielières, au nombre de Imit partout, à couronne
carrée, marquée de deux collines transverses ; point d'incisives
ni de canines dans l'âge adidte ; mais dans les très jeunes,
on trouve deux fort petites dents pointues dans les os intermaxillaires,
lesquelles disparaissent promptement. On voit
des vestiges d'ongles sur les bords de leurs nageoires, dont ils
se servent encore avec assez d'adresse pour ramper et pour
porter leurs petits ; ce qui a fait comparer ces organes à des
mains, et a valu à ces animaux le nom de tnanafes, d'où l'on a
fait par corruption celui de lamantins.
On les nomme aussi, à cause de leur genre de vie, boeuf,
vache marine, et à cause de leurs mamelles, femme marine,
etc. {Trichechus manatus, Liu.) Buff., XIII, LVII
On les trouve vers l 'embouchure des rivières, dans les parties les plus
chaudes de la mer Atlantique, et il paraît que ceux des rivières d'Amérique
diffèrent spécifiquement de ceux d'Afrique (t). Ils parviennent à
quinze pieds de longueur. Leur chair se mange.
LES DUGONGS, Lacép.
(llALICOIiE. Ilig.) (2)
(Pl. 96, £g. 2.)
Ont les mâchelières comme composées chacune de deux
cônes réunis par le côté; les dents, implantées dans leur os
incisif, se conservent et croissent au point de devenir de
vraies défenses pointues, mais qui restent en grande partie
(1) Voy, mes Recherchcs sur les os. rossilos,
tom., i^^parl.
M Pl. 96, lig. ,.
Hnììcore, fille de mer.
CÉTACÉS. .->31
couvertes par des lèvres charnues épaisses et hérissées de moustaches.
Le corps est allongé, et la queue terminée par une
nageoire en forme de croissant.
On n'en connaît qu'une espèce (//«¿. dutjomj.), qui habile la mer des
•Indes, et que plusieurs voyageurs ont confondue avec le lamantin. On
l'a aussi nommée sirène, vache marine, etc. (Renard, Poiss. des Indes,
pl. xxxiv, f. 180; Home, Trans, phi l . ; et Frèd. Cuv., Mammif.)
LES STELLÈRES, Cuv.
( r y t i n a . Ilig.) (l)
Paraissent n'avoir de chaque côté qu'une seule mâchelière
composée, à couronne plate et hérissée de lames d'émail.
Leurs nageoires n'ont pas même ces petits ongles qu'on observe
sur les lamantins. Selon Steller, le premier, et jusqu'à
présent le seul, qui les ait décrits, leur estomac serait aussi
beaucoup plus simple (a).
On n'en connaît qu'une espèce, qui se tient dans la partie septentrionale
de la mer Pacifique.
La deuxième famille, ou
LES CETACES ORDINAIRES,
(Pl. 97-xoo.)
Se distinguent des précédens par l'appareil singulier
(i) Rytinn, vidé.
(•?.) Nov. comm. petiop., 11. ol
V. Ou n'en a |ias ilo figure.