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MAMMIFÈUES,
V O B y c T É R O P , DV CAP ( M u r , „ e c o p l „ . g „ o . p . n U . , Pall ,
Buff, Su|ip. VI, XXXI (.,).
Que les Hollandais do celte colonie nommenl cochon oe torrc C"esl un
„ M s - l „ u „ a i r e , à qnene plus courte que le co.-ps, également rase- il .
quatre doigts devant cinq derrière. Il habite dal.s de t ,
avec une e-vtrême facilité. On mange sa ehair. ' 1" "
L e s autres édentés ot-clinai,-es n o. ,t poi.tt de „.âcl.elières
e t pa,- conséquent aucune sot-le <le dents Q ; il y en a aussi
d e deux genres. '
L E S FOURMILLIERS
( MYIiMECOPHAO.l. L . )
( l'I- 73, fis. 2.)
S o n t des anitnaux velus , à long museau ter.niné nar „ne
p e t i t e b o u c h e sans a u c u n e dent, d'où sort tme langue filiform
e qui p eut s 'al longer b e aucoup, et qu' i l s font pénétrer dans
l e s fourmillieres et les nids des termites, où elle retient ces
i n s e c t e s par le m o y e n de la salive visqueuse dont elle est end
u i t e . Leurs ongles de devant , forts et tranchans, qui var
i e n t en nombr e selon les espèces, leur servent à déchirer les
n . d s de termites et leur fournissent une assez bonne défense.
D a n s l'état d e r epo s , ces ongles restent toujours à d emi ployés
e n dedans, répondant à une callosité du poignet ('); aussi
l ' a n m i a l ne pose-t-il le pied que sur le côté. L'estomac des
fourmilhers est s impl e et mus cul eux vers le p y l o r e , leur canal
i n t e s t i n a l médiocre et s ans coecum (tj.
coccuins. Je me suis assuré qu'ils i]'i!.ïi.slcul
point dans IcTamamtun.
(r) Daulieuton a fail couuaiire dans tc
F . Mdadyle dcu.i Ires ]>eliu appendices
<|in peuvenl, a 1« lijiieur, eliB|,ns pour dcs
W I'l. (4)PI.-, i, (ig.a
H l'I- 73, fie.
linENTliS. 271
l i s vivent tous dans les parties chaudes et tempérées du
N o t i v e a t t - M o n d e , et ne font qu'un petit qu'ds ont l'habitude
d e porter sur le dos.
U T A M A N O / n ( fli/rmecop/mga j u b a l a ) , Huff. X, xxxix,
et Suppl. Ill, LV(<.).
I.ong de plus de qiiatj-e pieds, à quatre ongles deva.it, cinq derrière,
queue garnie de longs poils dirigés verticaleme nt dessus et dessous, h
pelage gris-brun, avec une bande oblique, noire, bordée de blanc, sur
chaque épaule; c'est le plus grand des fourmilliers. On assure qu'il se
défend môme contre le jaguar. Il habite les lieux bas, ne grimpe point
aux arbres, marche lentement.
Le TAMAUDVA {Myrmecophaga tamandua. Cuv. M y r m . tetradactyla
et M. t r i d a c t y l a . L.), Selireb. LXVI.
A forme et pieds du précédent, mais de plus de moitié moindre; sa
queue, à poil ras, prenante et nue au bout, lui sert à se suspendre ¡ux
branches des arbres. Il y en a de gris-ja.uiâtre, avec une bande oblique
sur l'épaule, sensible seulement par le reflet, de fauves à bande noire
de lauves à bande, croupe et ventre noirs; enfm d'entièrement noirâtres..
On ne sait pas encore si ces dilTérences tiennent aux espèces.
Le F Û V R M I L L I E R A D B I X DOIGTS { M y r m . d u l a c t y l a . Lin.),
Buff. X, XXX.
Grand comme un rat, à poil laineux, fauve, une ligne rousse le long
du dos, queue prenante et nue au bout, deux ongles seulement devant,
dont un très grand, quatre derrière (1).
(i) Uimyrtiiccopkaga tridactyla, L.Sé-,
l>a, pl. F., n'est (¡u'untamandua mal représenté.
Le M. s/riaia, Sliaw., Buff.,
M Pl. 73, fifc-, 2.
Suppl. III, pl. Lvi, est un coati défiguré
par l'empailleur.