«^haaSi
i l IMRODUC.TION.
toutes les parties du papillon étaient eni'eriuées sous la
jieau de la ehenille; cette peau disparaît avec des mâchoires,
des pieds et d'autres organes qui ne restent pas au
papillon. Les pieds de la grenouille sont renfermés dans
la peau du têtard, et le têtard, pour devenir grenouille,
perd sa queue, sa bouche et ses branchies. L'enfant
même, en naissant, perd son placenta et ses enveloppes ;
à un certain âge,il perd presque son thymus, et il gagne
petit à petit des cheveux, des dents et de la barbe; les
rapports de grandeur de ses organes changent, et son
corps augmente à proportion plus que sa tête, sa tête
plus que son oreille interne, etc.
Le lieu où les germes se montrent, l'assemblage de
ces germes se nomme \ovaire; le canal, par où les germes
une fois détachés se rendent au dehors, Xoviductus;
la cavité où ils sont obligés, dans plusieurs espèces, de
séjourner un temps plus ou moins long avant de naître,
la matrice ou Vuténis; l'orifice extérieur par lequel ils
sortent, la vulve. Quand il y a des sexes, le sexe mâle
- est celui qui féconde ; le sexe femelle celui dans lequel
les germes paraissent. La liqueur fécondante se nomme
sperme; les glandes qui la séparent du sang, testicules;
et, quand il faut qu'elle soit introduite dans le corps de
la femelle, l'oi'gaue qui l'y porte s'appelle verge.
DES FONCTIONS INTELLFXTUELLKS.
Exposé rapide des fonctions intellectuelles des animaux.
L'impression des objets extérieurs sur le MOI, la production
d'une sensation, d'une image, est un mystère impénétrable
pour notre esprit, et le matérialisme une
hypothèse d'autant plus hasardée, que la philosophie ne
peut donner aucune preuve directe de l'existence effective
de la matière. Mais le naturaliste doit examiner
(juelles paraissent être les conditions matérielles de la
sensation; il doit suivre les opérations ultérieures de l'esprit
, reconnaître jusqu'à c[uel point elles s'élèvent dans
chaque être, et s'assurer s'il n'y a pas encore pour elles
des conditions de perfection dépendantes de l'organisation
de chaque espèce ou de l'état momentané du corps
de chaque individu.
Pour que le MOI perçoive, il faut qu'il y ait une communication
nerveuse non interrompue entre le sens extérieur
et les masses centrales du système médullaire. Ce
n'est donc que la modilication éprouvée par ces masses
(|ue le MOI perçoit; aussi peut-il y avoir des sensations
très réelles sans que l'organe extérieur soit affecté, et qui
naissent, soit dans le trajet nerveux, soit dans la masse