MAMMIFÈRES.
par une Irompe ridée qui se renne dans la colère. Il est commun dans
les parages méridionaux de la mer Pacifique, à la Terre-de Fcu , à la
Nouvelle-Zélande, au Chili, etc.... On en fait des pèches imporlanles,
à cause de l'huile abondante qu'il fournit.
LES PHOQUES à oreille.s extérieures
(OTAMES. Peron.)
Mériteraient de faire un genre à part, parce que, outre les oreilles extérieures
saillantes, ils ont les quatre incisives supérieures mitoyennes à
double tranchant ( forme qu'on n'a encore remarquée dans aucun animal),
les externes simples et plus petites, les quatre inférieures fourchues.
Toutes les molaires sont simplement coniques, les doigts des nageoires
antérieures presque immobiles, la membrane des pieds de derrière se
prolongeant en une lanière au—delà de chaque doigt , tous les ongles plats
et menus.
Le PHOQVB A CBIKIÈIIB I.Ph. jubala. Gm.), i/Oiï MARIX, deSteller,
de Peraetty, etc., Buff. Supp. VII, xLyin.
Long de quinze à v ingt pieds et plus, fauve, le cou du mâle revêtu de
poils plus épais et plus crépus que le reste du corps. On le trouverait
dans toute la mer Pacifique, si, comme il le parait, ceux du détroit de
Magellan ne différaient pas de ceux des iles Aleutiennes.
Vovns XARIS IPhoca ursina. Gm.), Buff. Supp. VII, XLVII.
Long de huit pieds, sans crinière, variant du brun au blanchâtre.
Du nord de la mer Pacifique. On trouve dans cette mer des phoques
qui ne diffèrent guères de l'ours marin que par la taille et la couleur :
tel est le jiHit -phoque noir de Buffon {¡ikoca pusilla ), Buff., XIII, LUI ;
le phoque jaune de Shaw, etc.
LES MORSES
( T H I C H E C H U S . L . ) ( I )
(Pl. 45, ig. ..)
Ressemblent aux phoques par les membres et par la forme
(i) Trkheckus d» tplï (poil), nom imagine par Artedi pour le lamantin.
CAllNASSIEi«. lioi
générale du corps, mais eu (liftèrent beaucoup par- la tète el
par les dents. Leur mâchoire inférieure manque d'incisives
et de canines, et prend en avant ime forme comprimée pomse
placer entre deux énormes canines ou défenses qui sortent
de la mâchoire supérieure, et se dirigent vers le bas, ayant
quelquefois jusqu'à deux pieds de long sur une épaisseuiproportionnée.
L enormité des alvéoles nécessaires pour loger
tie semblables canines relève tout le devant de la mâchoire
supérieure en forme do gros mufle renflé, et les narines se
trotivent presque regarder le ciel et non terminer le museau.
I.es molaires ont toutes la forme de cylindres courts et tronqués
obliquement. On en compte quatre de chaqtie côté en
haut et en bas; mais, à im certain âge, il en tombe deux des
supérieures. Entre les deux canines sont de plus deux incisives
semblables aux molaires, et que la ijhqiart des auteurs n'ont
pas reconnues pour des incisives, quoiqu'elles soient implantées
dans l'os intermaxillaire; et entre elles en sont encore,
dans les jeunes individus, deux petites et pointues.
L'estomac et les intestins des morses sont à-peii-près les
mêmes que ceux Aes, phoques. Il parait qu'ils se nourrissent
de fucus aussi bien que de substances animales.
On n'en dislingue encore qu'une espèce (1), appelée
VACHE MAUJXE, C/IBI'AL MARIN, HÈTE A LA ORANDE DENT, ETC.
[Tricheclms rosmarm. Lin.), Biiff. XIII, i.iv, cl mieux Diok, 111". Voy.
Elle habile toutes les parties do la mer Glaciale; surpasse en grosseur
les plus forts taureaux, atteint jusqu'à vingt pieds de longueur, et est
(i) Cependant M. Sliaw sonpçonne qn'rl
luiun ail y enaïoir deux, clislingnées par des
(lérense.s pins on moins grosses , pins on
nioin-s ronvei-gentes.
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