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1!N MAMMIFÈRES.
L E S PHALANGERS ( i ) propren.ciii dits
{.Balaniia. Illig. )
(l'I. 5o, iig. I.)
N'ont pas la peau des flancs étendue ; ils ont à chaque uK^clioirc quatre
arrière-molaires présentant chacune quatre pointes sur deux rangs, en
avant une grosse, conique, comprimée , et, entre celle-ci et la canine supérieure,
deux petiles et pointues, auxquelles répondent les très petites
d'en bas, dont nous avons parlé. Leur queue est toujours prenante.
Les uns l'ont en grande partie écailleuse. Ils vivent dans les Moluques,
sur les arbres, où ils cherchent des insectes et des fruits. Quand ils voient
un homme, ils se suspendent par la queue, et l'on parvient, en les fixant,
à les faire tomber de lassitude. Ils répandent une mauvaise odeur, et cependant
on mange leur chair.
On en connaît de plusieurs grandeurs et couleurs , que la dénomination
de didelphis orienta Lis, Linn., embrasse toutes.
M. Temmink a cru pouvoir les distinguer en espèces comme il suit :
U PIIALAnCrER OUItSIN (Ph. ursùia. T.),
Presque de la taille de la civette, à pelage serré, d'un brun noirâtre ;
les jeunes d'un brun fauve. Des bois de l'île de Celèbes.
Le PJfALANGEIi A CROUPE DORÉE [Ph. chrijsorrhous. T.),
De la taille d'un grand chat ; à pelage cendré-brun ; blanc en dessous,
fauve doré sur la croupe. DesMoluques.
[[) Lenoni de phalangcr z. par
liuffon à lieux individus qu'il avait observes,
à cause de la réuiiioa de deux doigts du
pied. Celui de philander n'est pas, comme
on le croirait , dérivé du grec, mais du mol
¡)élandot\ qui, en malais, signiiie lapin, et
<|ue les liabilans d'Amboine donnent à vine
rsiirrr de kiinj^urof). Séha et Hrisson l'oiil
appliqué iiidistinctemeat à Ions les animaux
il bourse. Les plialangers s'appellent, dan.s
les Moluques, couscous ou coussous. Les
pwmiers voyageurs ne les ayant pas suilisaniment
dislingués des sarigues, avaient
donné lieu de croire que ee dernier genres
élailconnnun auxticiix roiitincns. liolauliri,
de JW.ÀavTi'^v bourj.«'.
•^iji,
MARSUI>IAUX. 2 IS
Le VIIALAISGER TACHETÉ {Ph. maculala. T.), iiuff. XIH, pl. il.
Voyage de Freycinet. pl. 7. Voyage de Duperr. pl. 4.
De la taille d'un chat, blanchâtre, iiTéguliérement lâcheté ou marbré
de brun.
I.e PUALAISGBR A FROI^T CONCAVE {Ph. cavifrons. T.), Buff. pl. 10.
la fem. et Voy. de Duperrey, le niùle.
Le mâle blanc , la femelle fauve, avec une raie brune le long du dos.
Il faut y ajouter:
Le PIIALAPiGER QUOY {Ph. Quoy.), Voyage de Freycin. pl. vi.
Gris-brun, une bande longitudinale brun-noirâtre, sur la croupe j
le dessus de la tête roux-cannelle; les joues, la gorge, la poitrine
blanches, (i)
Dans d'autres, qui jusqu'à présent ne se sont trouvés qu'à la Nouvelle-
Hollande, la queue est velue jusqu'au bout.
Le PIIALANGER RENARD {Did. lemurina etvulpina. Shaw.), Bruno
de Viq. d'Az. White. Voy. 278.
Grand comme un fort chat , gris-brun, plus pâle dessous , à queue en
grande partie noire.
Le PUALANGER DE COOK (Cook, dern. Voyage, pl. s),
Moindre qu'un chat, brun dessus, blanc dessous, roux à la téle et
aux flancs ; le tiers postérieur de la queue blanc.
Le PHALANGER DE BOUGAINVILLE,
Grand comme un écureuil, cendré dessus, blanc dessous, la moitié
postérieure de la queue noire, et la moitié postérieure de l'oreille
blanche. (2)
(1) C'est une espèce bien distincte. baron do Boiigaiiiville de sa dernière expé-
(2) E.spèce nouvelle rapportée parM. le dition.