T H E F R A N K LI N I A .
G o r d o n i a p u b e s c e n s , f o l i i s la n c e o la t i s , su b s e r r a t is ,
s u b p u b e s c e n t ib u s : f t o r ib u s s u b s e s s il ib u s : c a p s u lâ
sp h c c r icâ .
C e t arbre est du nombre de ceux à qui la nature
paroit avoir assigné des limites très-bornées, car
jusqu’à présent, Cette espèce de Gordonia n’a été
trouvée que sur les bords de la rivière Alatamaha,
en Géorgie. Elle y fut observée pour la première
fois, en 1770, par J5“1. Bartram, qui lui donna le
nom de Franklinia, en l'honneur d’un des plus
illustres Fondateurs de l’indépendance Américaine,
et non moins distingué par l’étendue de ses connois-
sances, que par ses vertus patriotiques.
Le Gordonia pubescens est un arbre beaucoup
moins élevé que l’espèce précédemment décrite : il
‘félève rarement à plus de 3o pieds (10 mètres) , sur 6 à
8 pouces (A8à 24centimètres) de diamètre. L’écorce
qui couvre le corps de l’arbre, offre toujours une
surface très-unie et anguleuse 5 en quoi il ressemble
beaucoup-au tronc du Carpinus betulus ou yitnericana.
Ses feuilles, longues de 5 à 6 pouces ( i 5 à
18 centimèlres - , Æt disposées alternativement sur
les branches , sont oblongues, rétrécies vers leur
base et dentées dans leur pourtour : elles tombent
tous les ans, à l’automne,