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On remarque encore qu’à mesure que l’on s’éloigne
du rivage de la mer , le Cèdre rouge devient moins
commun, qu’il acquiert une moindre élévation, et
qfi il finit par devenir très-rare, même dans la Virginie
et dans les Etats qui sont plus au Sud, lorsqu’on
est arrivé aux points où la marée cesse de
remonter dans les rivières! tellement qu’au-delà de
ces points, et dans l ’intérieur des terres, il ne se
présente'plus que sous la forme de buisson , et seulement
encore dans les lieux découverts, où le sol
est sec et sablonneux. Dans les Etats de l’Ouest, il
est aussi particulièrement confiné aux endroits où
la roche calcaire se montre à nu, ou si peu couverte
de terre végétale , que les autres arbres, n’ont pu y
prendre racine.
Quoique le-Cèdre rouge croisse naturellement
dans le district de Maineltet dans quelques-unes des
îles; du lac Champlain, cependant la rigueur des
froids qu’on y: éprouve en hiver, et qui y ont pour
le moins autant d intensité que dans le Nord de!
l’Allemagne , contribue singulièrement à restreindre
sa végétation, et à's’opposer à ce qu’elle se développe
avec la même vigueur que dans la Basse-Virginie
et plus au Sud ; où au contraire tout la favorise
, de manière que cet arbre- y arrive à son entière
perfection, soit par ses dimensions, soit par
la qualité de son bois. Lorsque le Cèdre rouge se
trouve immédiatement sur les dunes, le plus ordi
nairement il est comme enseveli dans les sables que
les flots de la mer jettent constamment sur la plage;