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aime un sol substantiel et qui n’est pasliumidè -, j ai
même remarqué qu’il affectoit de croître dans les
situations élevées et découvertes, où la circulation
de l’air së fait plus librement, comme sur les bords
escarpés de certaines rivières 5 j’indiquerai plus spécialement,
ceux de la rivière Hudson et de la Sus-
quehannah, où j’ai fait cette observation. Dans les
Etats de l’Ohio-* du Kentucky et du Tennessee , il
est aussi plus multiplié qu’à 1 est dés montagnes ; il y
concourt avec les Noyers ,, le Cerisier de Virginie ,
le Mûrier rouge-j le Gloditsia triaccmthoà , le Gym-
nocladus canadensis et quelques autres espèces, à
former les forêts qui couvrent les meilleurs terrems
et dont la surface est inégale.
L ’Orme rouge s’élève à 5o et 60 pieds ( 1# et 20
mètres),JuiHil> à 20 pouces (45 à 60 ^entimètres)
de diamètre. Lorsqu’en hiver l'Orme blanc et 1 Orme
rongé ’ sont privés de leur feuillage, on reconnoit
facilement ce dernier à ses bourgeons qui sont plus
gros et plus arrondis et q u i, dans les quinze premiers
jours qui précèdent leur développement, ont leurs
écailles- bordées d’un duvet de couleur rousse.
Les fleurs , comme dans les autres Ormes, paraissent
avant les feuilles et elles sont de même disposées
en paquets, sur les jeunes pousses de l’année
pr écédente. Les écailles q u i entourent ces grappes de
fleurs et le calice de chacune d’ellés, sont aussi
entourées d’un duvet épais; et de la même couleur
que celui des écailles des bourgeons. Les fleurs et les
graines diffèrent entièrement de celles de YUlmus