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être mis au nombre des arbres les plus communs
qu’on y trouve: ainsi on est certain de le rencontrer
par-tout où le terrein est de bonne qualité, constamment
frais et même exposé à être momentanément
submergé ; ce qui fait qu’on le voit presque
toujours réuni à l’Érable, au Nyssa aquatica, au
Quercus dis color, au Juglans squamosa et au Jugions
amara. Dans les États du Sud, il vient dans
les mêmes situations; et dans les grands marais qui
avoisinent les rivières, on remarque qu’il parvient à
un plus grand développement., lequel est dû, sans
doute, à la température du climat qui est très-douce
en hiver et à l’intensité de la chaleur qui est beaucoup
plus forte en été. Le plus gros Liquidambar
que j’aie observé,s’est trouvé dans un grand marais,
éloigné, d’environ 3 à 4 milles (5 à 7 kilomètres)
d Augusta, en Géorgie. A 5 pieds ( 2 mètres ) de terre,
où j’ai mesuré Jet arbre, il avoit 1S pieds 7 pouces
(5 mètres) de circonférence ; mais il se ramifioit à la
hauteur de 15 ou 18 pieds ( 5 Ou 6 mètres). Sa cime
vaste en proportion, couvroit une surface de terrein
considérable. Le marais dans lequel avoit cru cet
arbre, offroit un terrein de bonne qualité et toujours
plus ou moins humide: il étoit particulièrement
garni de Quercusprinus palustris, de Quercus
phellos, d Ulmus alata, de Nyssa sylvatica, d’Éra-
bles rouges, de Frênes rouges et de Frênes à feuilles
de Sureau.
De ce que l’arbre que je viens de citer, se divisait