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i?H)sar Ulmns rubra, Fraxinus quadrangulata,
Robinia-pseudo-acacia , Acer negundo , Gymno«
cladus canadensis ; il concourt à la formation des
forêts qui reposent sur les meilleurs terreins, et dont
la présence est toujours un signe indubitable de la
plus grande fertilité. Dans ces diverses parties des
Etats-Unis, cet arbre est désigné assez indifféremment
par les noms de Honey< locust, Locust à mieU
et de Sweet locust, Locust doux: les Français des
Illinois lui donnent celui de Févier.
Le Gleditsia triacanthos, dans les situations qui
sont les plus favorables à sa végétation, telles que
j’ai eu occasion d’en trouver surles bords d e l’Ohio,
entre Gallipoli et Limestone, parvient à de très-
grandes dimensions, car j’en ai mesuré plusieurs,
qui avoient entre 3 et 4 pieds (plus d’un mètre)
de diamètre, et dont la hauteur me parut égaler
celle des arbres les plus élevés, qui, avec lu i ,
composoient ces antiques forêts ; quelques - uns '
étoient dégarnis dé branchés jusqu a plus de Zj o pieds
( i3 mètres) de haut. Le Gleditsia triacanthos, se
reconnoît facilement, premièrement à son écorce,
qui, à des intervalles de quelques pouces, se détache
d’elle-même latéralement, en plaques larges de 3 à
4 pouces ( g à 12 centim. j , et qui sont épaisses de 2 à
3 lignes (6 à gmillim.Jjj ensuite, à la forme du tronc,
qui est comme contourné ou tors, et qui présente
3 a 4 larges sillons ouverts et peu profonds, lesquels
se prolongent irrégulièrement de bas en haut; il a