versé une partie de l’État de la Delaware, par 16 38°.
5o'. de latitude, peuvent être considérés comme un
des points les plus avancés vers le Nord, où croisse
le Cupressus disticha. Plus on avance ensuite vers le
Sud, plus on le rencontre abondamment aux lieux
marécageux, qui bordent les rivières, ou qui sont
enclavés dans les forêts. Dans le Maryland et la
Basse-Virginie, son existence est bornée au voisinage
de la mer qui, en hiver, tempère les froids
encore assex rigoureux qui s’y font sentir , et qui, en
été, augmente l’intensité des chaleurs violentes ; car,
comme j’ai déjà eu occasion de le faire remarquer,
dans rAmérique-Septentrionale, les froids et les chaleurs
sont extrêmes, à ces deux époques de l’année.
Audelà de la Virginie, et même à partir de Norfolk,
les limites que j ’ai assignées aux Pinières, Pines
barrem, formées parle Pimis australis, sont précisément
les mêmes que la nature a fixées au Cupressus
disticha. Ainsi, dans les Carolines et laGéorgie,
il occupe une grande partie des Swamps , marais
fort étendus , qui longent les rivières, lorsque celles-
c i, après avoir traversé le pays montueux, Oaky
lands, ont gagné le bas pays, où elles ont encore à
parcourir une distance de 200 à 25o milles C 35o à
4oo kilom.), avant d’arriver à l’Océan.
La Floride orientale que j’ai visitée, offre , à très-
peu de chose près, le même aspect que la partie
maritime des États méridionaux, si ce n’est que le
sol m’en a paru généralement moins varié; ce qui
fait que le Pin à longues feuilles et le Cyprès y sont,