pas partout assez multipliés pour fournir auxbesoins
de la consommation. C’est pourquoi on mêle à l’écorce
de cet arbre, le plus qu’on peut de celle du Quer-
cusfalcata, dont le prix est de moitié plus élevé.
On considère encore comme un avantage en faveur
de cet arbre, que restant en séve fort long-temps,
on en peut lever l’écorce pendant 3 à 4 mois.
Je n’ai rien à ajouter à la description que je viens
de donner du Gordonia lasjanthus. Le luxe de .sa
végétation, l’eclat de ses fleurs et la beauté de son
feuillage^ qui se conserve toujours vert , le placent
au rang des Magnolias, et il contribue avec eux à
l ’ornement des forêts de la partie méridionale dés
Etats-Unis. A ces titres, qui le recommandent aux
amateurs de cultures étrangères , il joint l’avantage
d etre moins sensible au froid que le Magnolia
grandijlora | ce qui permet de croire, qu’avec quelques
soins , il supportera ceux qu’on éprouve habituellement
en hiver, aux environs de Paris et de
Londres. Cette opinion me paroit d’autant mieux
fondée que j’en ai vu plusieurs pieds en pleine t e r r a i
dans des jardins près de New-York, où l’on se con-
tentoit de les couvrir légèrement en hiver.
P LAN CH E I".
Rameau avec les feuilles et la fleur de grandeur naturelle.
Fig. t , capsule qui contient les graines. Fïg. a , graine. .