arbres, que M. le R*. Dr. Muhlenberg hii a donné
le nom spécifique de Concolor, de même couleur, et
c’est pour la même raison, que je l’ai désigné’ par
celui de Green as h , Fx’ène vert ; car, jusqu’à pré-s
sent, cet arbre na reçu des habi tans aucune dénomination
particulière.
Les feuilles du Frêne vert varient en longueur-,
depuis 6 pouces f 18 centimètres) jusqu’à i5 pouces
^ c e n t im è t r e s ) , suivant la vigueur des arbres qui
les portent, et la fraîcheur du terrexn où ils croissent
: elles sont composées de 3, 4 et 5 paires de
folioles, avec une impaire:; ces folioles longues de
2 à 3 pouceg (6 2 9 centimètres) , sont pétioïées, ova-
les-acuminées, et très-sensiblement dentées dans leur
contour. Les graines de moitié moins grandes que
celles du Frêne blanc, ont la même forme:: elles sont
ari’ondies dans leur tiei’s inférieur, et aplaties supérieurement,
avec une petite échancrure à leur extrémité.
Le bois du Frêne vei’t doit nécessairement partici-
jxer des bonnes qualités des espèces précédentes ;
mais, comme il est d’une médiocre grosseur, et qu’il
ne parvient qu’à une hauteur très-bornée, il n’est
employée qu’accidentellement 5 d’autant plus que le
hrene blanc et le Frêne rouge abondent dans les
pays où il croît.
Le Frêne vert existe depuis long-temps en France,
où il s’est multiplié des graines qui furent envoyées
par mon Pere, peu de temps après son arrivée dans
les États-Unis, en 1783. Il supp rte très bien les
F K A X I N Ü S V I R I D I S . H T
froids de nos hivers, et il est recherché par les Amateurs
de cultures étrangères, à cause de la teinte particulière
de son feuillage, qui forme toujours un contraste
marqué avec celui des autres arbres près desquels
il se trouve placé.
P LANCHE X.
Rameau avec ses feuilles de moitié grandeur naturelle. Fig. i ,
graines de grandeur naturelle.