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vent expliquez au premier tome, Se au fécond tome nous avons dit de ion
temple ce que l’Antiquité nous en a tranfmis de plus fùr. ’
III . Ce temple avoit un droit d’Alyle le plus grand Se le plus étendu dont
on ait jamais entendu parler. Alexandre le grand, dit Strabon, 1.14. p.: 441.
l’étendit jufqu’à unftade tout autour, ce qui fait cent vingt-cinq pas. Mitliri-
date le détermina à la portée d’une fléché, tirée de l’angle du toit de ce temple
; ce qui comprenoit un peu plus d’un ftade. Marc-Antoine l’augmenta
de beaucoup, & comprit dans l’Àlyle une partie de la Ville. On vit bien-tôt
les pernicieux effets, d’une telle immunité -c’étoit mettre là Ville en'la puif.
fance des filoux, des fcelerats & des malfaiteurs, Augufle abrogea ce q.u’An-
toine avoit établi, & Tibere enfin voïant l’abus manifefte de ces Afyles, les
ota tous fans exception. Diane d’Ephefe e'toit adorée èn la même forme qu’à
Ephefe en plufieurs autres Villes , où l’on voioit des temples de Diane d’Ephefe.:
elle e'toit fort honorée à Marfeille. Il y avoit, dit Strabon, 1. 4. dans
la forterefle de cette Ville un temple de Diane d’Ephefe, &les Marleillois
etablilfoient fon culte de même dans leurs colonies. Un grand nombre de
Villes honoroient aufli Diane d’Ephelè en la même forme qu’on la reprefen-
toit a Ephele même. Nous en verrons quelques-unes dans les médaillons du
Roi.
IV . Un autre médaillon nous reprefenté aulfi le temple de Diane d’E-
phele,mais bien plus petit, parce que la figure du Prêtre qui lacrifie retreflît
1 efpace : par la même raifon il n’y a que quatre colonnes au frontilpice. Le
nombre des colonnes eft Ibuvent diminué., quand l’efpacë eft trop petit pour
les mettre toutes ; en forte qu’on ne peut pas toujours compter le véritable
nombre fur celui que les médaillés montrent. Il eft dit dans l’infcriptioh que
les feuls Ephefiens ont été quatre fois N eocores. La qualité de Neoçore fe
trouve fouvent dans les médaillés des villes grecques, fur tout dans celles
d e l’Afie Mineure; & c’eft ce qui nous oblige à en parler ici plus au long.
primo & fecundo torao de templo ejus ea omnia
protulimus,. quæ veterum monumenta docent.
III. Hùic templo afylum erat ampli/Iïmum
omnium , quæ concéda unquam fuifTe fcriptores
commémorant. Alexander magnus, inquit Stra-
boTib. 14. p. 4 4 1. afylum circumquaque extendit
ufque ad ftadium unum ; ftadium autem eft centum
viginti quinque paftùum Geometricorum.
Mithridates afylum determinavit ad illud tantum
fpatii, quantum fagitta ex angulo tedi emif-
fa tranfilire poilèt. Marcus autem Antonius lon-
gius afylum dédit, ita ut etiam partem civitatis
complederetur. Quam perniciofa effet hæc tanta
immunitas brevi deprehenfum eft : quid enim a-
liud illud erat quam civitatem in fceleratorum,
latronum , aliorumque id genus hominum manus
tradere ? Qqæ M. Antonius liac in re ftatuerat,
Auguftus abrogavit. Tiberius vero tandem , cum
videret quam ingentia mala & damna ex hujuf-
cemodiaiylis orirentur, omnia nullo excepto fuf-
tulit. Diana Ephefia multis aliis in civitatibus ea-
<dem qua Ephefi forma colebatur : ubi etiam templa
erant Dianæ Ephefiæ facra. Ma-iïï-liæ ntique di-
vinis ilia hono’ribus ■ afficiebatur. In arce iftius ur-
bis , inquit Strabo 1. 4 . templum Dianæ Èpbefiæ
erat, .Maflïiienfefque ejus cultum in coloniis fuis
conftituebant. Civitatum item aliarum 'magnus
numerus Dianam Epbeliam Epbefiæ nomine Sc
forma colcbant ; quafdam hujufmodi in hummis
regiis infra videbimus.
IV . Alius item nummus Dianæ Ephefîæ templum
exhiber, fed longe minori forma , quia Sa-
cerdos ibi facrificans repræfentatus areæ- partem
non minim'am occupât. Ideoque quatuor tantum
columnæ in frontifpicio repræfentantur. ./Colum-
narum numerus fæpe minuitur , quando fpatium
brevius eft, quam ut omnes pofïït capere. Itaque
non pofTumiis fernper verum columnarum nume-
rum ex nummis aïfequi.. In infcriptione dicitur fo-
los Ephefios quater fuiiTe Neocoros. Neocori mu-
nus fæpe in nummis Græcarum civitatum occurrit,
maximeque earum qüæ Afiæ Minoris erant. Qua-
propter de Neocoris jam nobis agendum incum-
bit..
T E M P L E S
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