
cevoir du foleil. Iln’eft pas permis d’aller plus loin dans ces recherches. Ce
ne font que des conjectures fur lefquelles on ne peut rien fonder. Les mo-
numens qu’on déterrera dans la fuite, ferviront peut-être à éclaircir ceux-ci.
nos oculis percipimus, mutuari videtur. Ne ultra in dies eruentur monumenta, ad hæc cxplicanda
procedamus hæc- 8c hujufcemodi conjicientes, vetat fortaftè juvabunt.
me tus ne longius a veto oberremus : quæ fub hæc
C H A P I T R E V I I .
/. Serapis dans un Navire avec I f s (êf la Fortune. J I . Serapis Pluton avec
I f s (êf IMinerve. I I I . Serapis Platon avec I f s S? Apollon.
I. T Oici encore une image toute myfterieufe 5 & qu’il eft très - difficile
Y d’expliquer. Serapis dans un Navire dont les Bords font chargez de'
rames, quoiqu il n’y paroiffe point de rameur. Il eft affis au milieu du pont,
& tient de la main gauche un fceptre, & avance la droite vers Ifs. Il porte
le boiffeau fiirla tête; c’eft fon fymboleordinaire ; c’eft par-là que nous re-
connoiiïbns Serapis: A droite & a gauche du boiffeau font deux grandes
étoiles ; autre myftere difficile à développer. S iln y en avoir qu une, comme
dans une autre image de cette même planche, nous dirions qu elle marque
que Serapis eft le foleil ; mais les deux embarraffent. Aux pieds de Serapis
eft le gouvernail. Ifs qui eft à la proue , fe reconnoît à la fleur du Lotus ,
qu elle porte lur la tête ; c eft fa marque particulière. Elle tient de la main
droite un feau qu’onvoit f fouvent entre les mains des divinitezEgyptiennes,&
met l’autre main lur une machine qni s éleve à trois branches par-deflus la
poupe, & qui tient au Vaiffeau. Elle regarde Serapis comme pour recevoir
fes ordres, & tourner le Vaiffeau du côté qu’il lui plaira d’ordonner. Car Se-,
rapis eft ici feul affis en maître : Ifs & la Fortune font debout comme pour
executer fes ordres. La fortune eft derrière Serapis ; elle a comme Serapis le
boiflèau lur la tête ; à moins qu’on ne veüille dire que c eft le pôle, qu on voit
fi fouvent fur la tête de la Fortune ; de là vient qu'on l’appelloit Pherepole,
ce qui veut dire quelle porte le pôle, ou quelle gouverne le monde pris
C A P TJ T V I I .
I . S e ra p is in n a v i cum I j ïd e & F o rtu n a .
I I . S e ra p is P lu to cum 2'fide & M in e r v a .
I I I . S e ra p is P lu to cum I j id e & A p o l line.
I. TT N rurfum aliam arcanæ ligni fication is ima-
TZ ginem , 8c explicatu difficillimam. Sarapis
in navi, cujus latera remis onufta iunt, nullis tarn en
comparentibus remigibus. In medio cabulato fedec,
& lævafcepcmm tenet, dexteramque verfus I (idem
extend it. Calathum capite geftat, fymbolum illins
lolitum, quo Sei;apidem agnofcimus ; a dextris 8c
a fini (Iris calathi, duæ majores ftellæ confpicluntur :
arcanum aliud quod vix aperias : (i una tantum
adeflet ftella, ut in alia hujufce tabula? imagine j,
Tom, II.
ilia (ignificari diceremus Sarapidem efte Solem j
fed hoc opus hie labor , quod dua: reperiantur. Ad
Sarapidis pedes eft gubernaculum : Ids in puppi
ftans ex Loti flore dignofeitur, quern capite geftat,
ha:c ipfius eft familiaris nota., Ids'dextera fitulam
tenet, quee depe prx manibus ^gyptiorum nu-
minum obfervatur , alteramque manum machine
cuipiam imponit : qua: tres in partes erumpens
fupra puppim erigitur, 8c ha ret navi. Sarapin ref-
pi cit , quad nutum ejus exfpedtans , ut navim quo
velit conVertat. Nam Sarapis hie folus quad im-
perans fedet. Ids & For tuna ftant, quad imperanti
obfequutura:. Fortuna pone Sarapidem eft , ac
perinde atque Sarapis calathum capite geftat; nid
Forte dicaturelle polum, quern Fortune capiti lm-
minere faepius cernimus ; qua propter © s ,
id eft, polum geftans appellabatur,ut qua: mundun\
regerec > »flw«s pro mortalium genere fumtum 3
V i j
P l .
aprèsla
XLUI.