
IV. La figure 5 qui vient après, eft des plus monftrueufes. C’eft le bulle J
<Pun homme, le mufeau paroît d'une grenoiiille, & l’on diroit fans doute que
ç’en eft une , fi cette efpece de barbe qu’on voit au deflous du menton ne
défignoit un autre animal. Je ne m’étendrai point fur la coëffure, ni fur cette
efpece de couftin quarré à quatre angles pointu» qu’on voit fur fa poitrine.
On voit dans les monumens Egyptiens tant de figures monftrueufes, que touc
ce qu’on peut dire ici eft que parmi celles-là on n’en a point encore vû de
cette efpece.
Le poiflon + qui vient après, ne fe trouve guere dans les monumens Egyp- 4
tiens. Il y a pourtant apparence qu’il eft venu de l’Egypte comme les autres
monumens ci-devant. Nous voïons dans les figures Egyptiennes une fi grande
quantité de magots , d animaux, de monftres, qu’il faut néceflairement
dire que la Théologie & la Mythologie Egyptienne , renfermoit un grand
nombre de chofes dont les Auteurs & les Hiftoriens n’ont jamais parlé.
I V . Figura fequens ß monftrofum quid, pne fe
fert. Eft protome hominis , qua? roftrum raiue
habere videcur; ac ranam haud dubie referre dice-
recur , nifi barbula; illas fub menco dependences
aliud animal defignarenc. Nihil di cam de ornacu
capicis , neque de pulvino illo quadraro angulis
peracucis qui ance pettus extendicur. Incer -?£gy-
pciaca fchemata cor monftrofa? figure obfervancur,
uc hoc unum hic dicendum videatur , incer ilia
nullum hadtenus huic fimile vifum fuifte.
Qui fequitur pifeis * inter monimenca ^Egypcia
vix repericur. Ex ^gypto camen venille videcur,
uc alia fchemata in hoc memorata capite. Incer
illas namque figuras ^Egypciacas , tot infolica:
forma; animalia , monftra aliaqne videncur , uc
neceflario dicacur Theologiam -^gypciacam multa
complexam elle , quorum neque hiftbrici neque
alii feriptores mentionem unquam fecerunc.