) »J
! -I
■!
•i
' ,1
/
)!
i i
;:l,| 1::
/ ' ■ i :
v 'i n ll,:
poko, téle, oupoho. — Koe, loi, hoe. — Kopou, ventre,
obou. — Waka, faire, faha.
D’autres fois, c’est la gutturale nasale N g qui remplace
1 AT. Exemple : Rongo, entendre, pour roho.—
Papa dinga, joue, papa riha. ■— Rangui, ciel, rahi.
— Matangui, vent, matahi. — Ranga tira , noble,
raha tira Tangala, homme, tahata. — Ingoa,
nom, ihoa. — Taringa, oreille, tariha. — Tohounga,
ouvrier, tohoua.— Tangui, pleurer, tahi. — Ngongoro,
ronfler, hohoro. — Tonga, contenir, loha.
Souvent l’A du taïti devient un D dans le mawi.
Exemple: Dima, cinq, fonv r im a .— Adou, chasser,
arou. — Moudi, dernier, mouri. —Doua, deux,
roua Oudou, dix, ourou. — K id i, peau, i r i .—
Wadou, huit, waroa. — Papa dinga, joue, papa
riha. Madou, ombre, m a ro u .— Toudi, sourd,
louri. — Todou; trois, torou.
Nous ferons remarquer que, dans les deux premiers
cas de ces mutations, le mawi nous semble être resté
plus près de la langue primitive que le taïti, e l, pour
s’en convaincre, il suffit de remonter aux mots qui
sont restés dans les langues malaïo et madekass. Il
faut observer aussi qu’à Taïti même on irouviiit des
individus dont la prononciation plus parfaitement
articulée se rapprochait beaucoup de celle des Nou-
veaux-Zélandais.
Arrivant enfin au tonga, nous observons des changemens
plus grands encore. Ce dialecte parait intermédiaire
entre les deux précédens, en même temps
quii a dû etre modifié par des communications poslérieures
qui y ont introduit quelques expressions de
la langue malaïo et plusieurs de ses consonnances.
D’abord la lettre R du mawi est habituellement
remplacée par A dans le tonga. Exemple : A ir e en
mawi, aller, aïle en longa. — Rahi, beaucoup, lahi.
— Rangui, ciel, languit. — Rae, front, lae. — A r e rò
, langue, elelo. — Marou, omhve, malou.— Taringa,
oreille, lalinga. — Ourou, poils, fo u lo u ._
Raro, profond, lalo. ■—Ngongoro, ronfler, tangou-
lo u .~K o u ra , rouge, kouia. — A ra , route, h a la.—
Ra, soleil, la.
En outre, le D du mawi subit une semblable métamorphose.
Exemple: Tatadi en mawi, attendre,
ta lah en tonga—-Adou, poursuivre, alau Oudou,
cheveux, lo oulou. — Oudounga, coussin, oulounga.
— Kidi, écorce, g u ih .—■ Wadou, huit, valou.—
Ngadou, houle, gnalou. — Toudi, sourd, touli. —
lodou, trois, tolou. — Douaka, vomir, loua W idi,
vrille, vih. Celle dernière conversion est une conséquence
naturelle de la précédente, attendu que
le D du mawi dans ces mots était primitivement
un R , comme on l’observe encore dans le taïti.
Ce qm distingue particulièrement le tonga des autres
dialectes polynésiens, c’est l’existence de l’A bien
articulée et qui remplace souvent l’AT, et d’autres fois
le P ou le W . Exemple : Fia kaï, affamé, pour hia
kaï. — Fanau, accoucher, wanau. — Faka, faire,
waka. — Ofa, ami, oha. — Foi, balle, poi. — Mafa
n a , chaud, mahana. —• Fih, choisir, hihi. — Fonoua,
terre, wenoua.— Nifo, dent, niho. — Fetou,