18 ESSAI
- 2. Tea ho manompo ])ardonne. ahe no, je veux te
servir.
Mais lorsqu il est objet direct, il s’exprime par ano
ou no. Exemple : Mitea ko ano, ou zaho milea no ,
je t’aime.
T e s, s’exprime par n o , quand il peut se tourner
par a toi. Exemple : Tea ko mazoulou a g n i adili
no abi, je veux obéir à tous tes commandemens.
Il en est de même de ton, ta , lorsqu’ils peuvent
se tourner par à toi. Exemple : Tea ko a nilanompo
no, je veux (être) à ton service.
V n is , lorsqu’il est l’objet direct, s’exprime par
anareo. Exemple : Zanhar namboaats anareo.
Dieu vous a créés.
Mais quand il peut se tourner par à vous, il s’exprime
par amin avec nareo. Exemple : Zanhar manghira
amin nareo naho maharek, Dieu vous commande
de servir.
^ Leur, quand il peut se tourner par à eux, à elles,
s’exprime par anreo on amin reo. Exemples ; 1. Z a nhar
manghira anreo. Dieu leur ordonne. 2. Zanhar
n i voulang amin reo. Dieu leur dit.
Se, et SOI, s’expriment par ri, quand ils sont objets
directs. Exemple : Zanhar zanak n i dza r i oulon,
le fils de Dieu s’est fait homme.
DU RELATIF.
Les relatifs q u i, lequel, laquelle, lesquels, lesquelles,
s’expriment par l’affixe de la même personne
que l’antécédent. Exemples : 1. Zaho tea ko,
moi qui veux. — 2. Ano tea no , toi qui désires.
— 3. Zahdi manompo n d i, nous qui servons.-—
4. Anareo mandha nareo, vous qui allez. — 5. Z a nhar
i soa. Dieu qui est bon. — 6. Lze ni velorn
zaza g n i mihole massin, qui est né de la Sainte-
Vierge. — 1. Izo n i arels bebe, qui a beaucoup souf-
lerl. — 8. Maldingka izo amiroe maniri, les anges
qui sont de purs esprits. — 9. Rdissa Kiristou ri
mate, Jésus-Christ qui est mort.
Celui qui s’exprime par r i, et ceux qui par reo,
et l’on supprime ordinairement le relatif. Exemple :
1. R i tea, celui qui aime. — 2. Reo makalo, ceux qui
croient.
On suit les mêmes règles pour les autres rapports
ou cas du relatif. Exemples : 1. A z e vatang mate,
dont le corps est mort. — 2. Olon izo zanhar mitea,
les hommes que Dieu aime.
Ce s exprime aussi par eng, et le que suivant par
ni ou gni. Exemple : Zahdi mirekets n i mankato
eng abi ni mankatofavouri, nous sommes obligés de
croire tout ce que croit l’Église.
Le que ou qui précédé de ce, celui, celle, ceux,
celles, s’exprime aussi par ni, et ces pronoms par un
relatif. Exemple ; Langliüsi tan aman izo ni abi
zahaï mahita, le ciel, la terre, et tout ce que nous
voyons.
DE l ’in t e r r o g a t io n .
L interrogation, après un verbe, se rend par ho.