3°. Le nombre adverbial se forme aussi en faisant
précéder le nombre cardinal de la préposition an,
en: — A n r e k , une fois ; an roue, deux fois.
DE LA SYNTAXE.
RÈGLE DE l ’a d JECTIF AVEC LE SUBSTANTIF.
Ces deux espèces de mots , n’ayant ni genre , ni
nombre, ni cas , s’accordent nécessairement et naturellement,
comme zanhar massin, dieu saint, mihole
massin, vierge sainte, olon massin, saints bommes.
RÈGLES DES PARTICULES QUI SERVENT AUSSI d ’aRTICLES ,
ET QUI DÉSIGNENT LES CAS.
La préposition g n i ou iii désigne le nominatif, le
génitif et 1 accusatif, tant au singulier qu’au pluriel.
Les deux prépositions « et ^«/désignent le datif;
elles se contractent souvent en ani, ou an avant un
mot commençant par une voyelle ou un z, qu’on supprime
alors. Tabini, ou Tabin si le mot suivant commence
par une voyelle ou un z , désigne l’ablatif ;
mais on supprime le ^ si le mot précédent finit par
une consonne ; ce qui fait ahini ou abin tant au singulier
qu’au pluriel.
L’interjection ho désigne le vocatif; mais ces marques
se suppriment le plus souvent. Exemples :
1. Gni ou ni fa n k a to , le ou les commandemens.
— Ompi sakabiri g n i ou ni zanhar, prêtre de Dieu.
— 2. R a f g n i olon, la race des hommes. — 3. Rekets
abini panganals, l’assistance au catéchisme. — 4.
Frankato a g n i ou a nipanghahe massin, la foi au
Saint-Esprit. 5. Fiketra abin ou an anhar, gloire à
Dieu \ — &. Ho zanar! ô Dieu! — l . F i ha no anaï
tabini ra tsi, délivre-nous du mal !
DU SUJET ou NOMINATIF.
Zaho mitéia, j’aime.
On se sert souvent des affixes personnels au lieu
des simples, surtout au présent, à l’imparfait, au
futur. Exemple : Fantr ko, je connais ; Ring no, tu
entends.
Mais on supprime fréquemment les pronoms.
Quand un verbe a plusieurs sujets de différentes
personnes, on peut commencer indifféremment par
celle qu il plaira. Exemple ; ano, zaho, ize ho man-
dhan, ou zaho, ize, ano ho mandhan, vous , lui et
moi irons.
Souvent on n’exprime pas la préposition devant
l’infinitif. Exemples : 1. Anareo mirakets avi, vous
etes obligés de venir. 2. Fitea soa mianats, la bonne
volonté d’apprendre.
Souvent aussi on l’exprime par naho. Exemple :
manghira zanhar naho maharek. Dieu commande
de savoir.