I1 r
ompi anatz tsara. C’est une grande consolation pour un père
d’avoir des enfans instruits, sages et bien élevés.
N i tsara raha naho olon Jianatz. Le meilleur présent
qu’on puisse faire à une personne, c’est l’éducation.
Zaho tsi zaka miarets iou: zaho latsa. Je ne mérite pas
ce mauvais traitement ; cela me surprend.
Zaho tsi mifantr leha mahcü toumonitt itoui ela he. Je ne
sais combien de temps je pourrai demeurer ici.
Ho mandhan amani az noho mianatz az fitea ko. J ’irai
au devant de lu i , pour lui faire connaître mon amitié.
Zahdi tsi av an sambou, fe a isont tsi soa. Nous n’avons
pu arriver au port à cause du vent qui était contraire.
Tsi av an iz tann lea tsi tea zanhar. Rien n’arrive en ce
monde sans la permission de Dieu.
Zanak ano mana vouadsi tsara. Votre fils a le visage
bien fait.
Tsi miss roandria tsi mamonkatz noho ompa. Il n’y a rien
de plus noble que de ne pas se venger des injures.
Ameni zaka zaho mi malou. C’est avec raison que je me
plains de vous.
Ha manrara anareo iz vouhi ameni velom massin amann
ameni sakabiri. Détournez ces malheurs par vos prières et
votre bonne vie.
Zanak ho mandombe gni rdi i reini antetz. I æs e n f a n s
d o iv e n t p r e n d r e s o in d e l e u r s p è r e s e t d e l e u r s m è r e s q u a n d
i l s s o n t â g é s .
Olou matt tsi tserouann. Les morts ne sentent plus rien.
Zaho mianatz anrak androu aman aline : zaho maniss
ambarakal. J ’étudie nuit et jour ; je lis sans cesse.
lou vangano. Cela coûte trop.
Ota ela be tsi mahdi mi vouni. Le crime ne peut pas être
long-temps à couvert.
Ameni iou zaho marar. Cela nuit à ma santé.
R i milea ourao. Il aime beaucoup à chasser.
Mitea ano ravon ratsi koua tsi olon iz mi velon olon. V ous
aimez les plaisirs plus que personne : la volupté rend les
hommes misérables.
Ano mana zaza manou anina iz vaivave. Vous avez eu
plusieurs enfans de cette femme.
OBSERVATION.
Comme nous l’avons déjà d it, nous avons souvent
modifié l’orthographe de Chapelier, afin de ramener
les mots qu’il emploie aux formes que nous avons
adoptées nous-même dans tout le cours de cet ouvrage,
soit pour la langue madekass, soit pour les
autres langues océaniennes. Cependant il reste encore
dans la grammaire et les exercices qui précèdent
plusieurs expressions qui diffèrent notablement de
celles de notre vocabulaire ; il y en a même quelques-
unes qui ne s’y trouvent pas du tout. Y a-t-il eu erreur
de la part de Chapelier? ou bien y a-t-il omission dans
le vocabulaire lui-même? C’est ce qu’il ne sera possible
de décider qu’à l’observateur placé sur les lieux et
qui, aidé de ces deux documens, pourra juger du mérite
de l’un et de l’autre, et donner lui-même un travail
plus complet et plus satisfaisant.
Nous ne connaissions que les ouvrages de Flaccourt
et de Challan sur la langue madekass, lorsque nous
avons rédigé le vocabulaire suivant. Nous venons de
prendre connaissance de celui que Rochon donna en
tête du second volume de ses Voyages. Ce vocabulaire
Í
■ti