2 (i ESSAI D UNE GUAMMAIRE.
c’est qae ; seulement on pent I’endre ma/s c’est qae
par la conjonction /é/¿« (mais). Exemple Tsi milea
n ri zanhar, he matahots r i olon (ou he f e a , etc.);
ce n’est pas (ou point) qu’il aime Dieu, mais c’est qu’il
craint les hommes.
Quand le relatif que, qui, lequel, etc., se trouve
entre deux négations, on change la phrase négative
en positive, et le relatif s’exprime à l’ordinaire. Exemple
; Manissa ko sorats abi isi manako; je n’ai pas un
livre que je ne lise (je lis tous les livres que j’ai).
Quand le que adverbe est dans la même circonstance
, la négation du premier membre s’exprime par
tsi, et celle du second par leha Isi (si ne). Exemple :
Anareo tsi massin, leha tsi manompo zanhar;
vous ne serez point heureux que vous ne serviez
Dieu.
Si ce que peut se tourner par avant que , il peut
aussi s’exprimer par aloa. Exemple : Zaho tsi mianats
aloa mis sakabiri zanhar ; je n’étudie point
que je n’aie prié Dieu.
N e , lorsqu’il défend , s’exprime par tsi avec le
futur ou l’impératif. Exemple : Anareo ho fa n l an-
gara ni zanhar on fa n t anareo angara , etc.; vous
ne jurerez point le nom du Seigneur.
Ne pas, ne point, dans la phrase interrogative, ne
s’exprime pas ; mais on change la phrase en positive.
Exemple ; Zaza anahe, mitea nareo anrou abi ni
velom anareo ma velon eng zanhar soa izo nambo-
nats anareo aman nampivèlom anareo an tan? Mes
enfans, ne voulez-vous pas (voulez-vous) tous les jours
de votre vie l'emercier ce bon Dieu qui vous a créés
et mis au monde?
Ne, devant un verbe suivi de ne pas ou ne point
dans le sens disjonctif, s’exprime simplement par si;
on répète élégamment ce verbe à la fin. Exemple :
Manganou no ang mona t s i , ou mona Isi manganou
no; que vous le fassiez ou que vous ne le fassiez
pas.
Ne pas même s’exprime aussi simplement par tsi.
Exemple : Tsi a v , tsi homan an antoa androa; il
n’est pas même venu , il n’a pas même dîné.
C’est, c’était, etc., s’expi'ime par le verbe substantif,
selon le temps ; le que suivant ne s’exprime pas.
Exemples : \. Izo tang manhira zanhar amin areo
naho maharek, noho ho manor a amin r i ; c’est ce
que Dieu vous commande de savoir pour être heureux
avec lui. — 2. Ino ni fankato? Izo tang man-
kalo a bini mankato fivou rig n i olon massin; qu’est-
ce que la foi? C’est de croire tout ce que croit l’Eglise.
— 3. Ino ni hota? Iz i tang Isi mazoutou a g n i
adili ni zanhar; qu’est-cc que le péché? C’est contrevenir
aux défenses de Dieu. — 4. A r eng hota
rnanrava vaiang aman miroe ; c’est ce péché C[ui
ruine le corps et l’ame. — 5. A r matsiha r i be
teng ; c’est qu’il se souvienne bien.
Si le mot c’est se rapporte à une personne, il s’exprime
par ri, et l’on ex[)i’ime aussi le relatif. Exemples
: 1. Ino ni zanhai? R i fanghahe izo maha f a tals
abi aman mis saha abi lontoulou; qu’est-ce que
Dieu? C’est un esprit qui connaît tout, et qui voit tout.
Un