Il en est encore de même de ces expressions, je
n a i rien tant à coeup^ que, je ne désire rien tant, la
négation s’exprime par tsi. Exemple ; Zaho milea tsi
koua fonsak ni zanhar, je n’ai rien tant à coeur, je
ne désire rien tant que le règne du Seigneur.
Dans les expressions, tant s’en fa u t que, au lieu
de , bien loin de... qu’au contiaire , que même , et
autres semblables, le premier membre s’exprime par
tsi, et le second pa r /e« (mais). Exemple ; Zaho tsi
manhal r ife a zaho mitea n ri, tant s’eii faut que je
le haïsse, qu’au contraire je l’aime.
Lorsque, dans le second membre, il se trouve une
négation , ce ineinbre s’exprime par aman tsi. Exemple
: Tsi tea ko ri, aman tsi mitea ko ri; tant s’en faut
que je l’estime, qu’au contraire je ne l’aiine pas.
A u lieu de, devant un substantif, se rend par naho.
Exemple \ lii manambouts anguira naho salouha,
il a pris un bâton an lieu d’une sagaie.
Devant un verbe, il s’exprime par tsi. Exemple :
Ri m ifa n t, tsi mis sakabiri y il jure au lieu de prier.
Au lieu que s’exprime par aman on fe a . Exemple :
Mavouzou mizangh aman, on f e a maladi mianats;
le paresseux s’amuse, au lieu que le diligent apprend.
Plus, quand il peut se tourner par davantage, se
rend par koua ou autre mot semblable. Exemple : R i
mana koua zaka, il a plus de justice.
D ’autant avant plus ne s’exprime pas. Exemple ;
Ri maladi koua, koua ri maladi anats, il est d’autant
plus diligent qu’il étudie plus.
Pour se rend par/«'« (mais), quand il peut se tourner
par parce que. Exemple : R i mamoukals fe u
nahota , il a été puni pour avoir péché.
Lorsqu’il peut se tourner par quoiqu’il ou q u e lle ,
il ne s’exprime pas , mais on met aman asianX. le verbe
suivant. Exemple : Izo nianats, aman tsi fa n tr , pour
avoir étudié il est bien ignorant (il a appris, et il ne
connaît pas).
Y, lorsqu’il est adverbe de lieu, s’exprime par itoui.
Exemple : Zaho itoui, j’y suis.
Lorsqu’il est pronom , il s’exprime par un pronom
démonstratif. Exemple ; Fat avi minimpo ha no ize,
la mort appi'oche ; pensez-y.
Dans le cas suivant, on le supprime élégamment.
Exemple ; Zahdi mirekets, nous y sommes obligés.
I l y a, il y avait, etc., ne s’expriment pas. Exemple
: Firi zanhar? zanhar irek; combien y a-t-il de
Dieux ? Il n’y a qu’un seul Dieu.
DU NOM DE LA MANIERE.
Le nom de la manière se met à l’indirectif ou ablatif.
Exemple ; Rdissa Kiristou nidzari olon tamini
fangassa ni tserek massin, Jésus-Christ s’est fait
homme par l’opération du Saint-Esprit.
Les noms de prix étant aussi des objets indirects,
s’expriment de la même manière. Exemple : Nefat
zeri naho naï mivili tamini f a t tsi tap ets, il est mort
pour nous racheter de la mort éternelle.
Il en est encore de même après le verbe passif.
Exemples ; 1. Olon tea teng tamini zanhar, l’homme