I m p é r a t if . Mifanka tea ha nai, a im o n s - n o u s .
I n f in it if . Mifanka tea, s ’a im e r .
On peut remarquer dans ces conjugaisons que,
pour le présent, l’imparfait, le futur, les pronoms se
placent avant le verbe, et que ce sont toujours ceux-
ci ; zaho, ano, ri, zahaï, anareo, zwy mais à l’imparfait,
au plusque-parfait et à l’impératif, ils se mettent
après le verbe, et ce sont alors ceux-ci : ano pour la
première personne du singulier, no pour la deuxième,
anri pour la troisième, andi pour la première du pluriel
, anareo pour la deuxième, et reo pour la troisième.
R e m a r q u e . Il y a un grand nombre de verbes irréguliers,
surtout de ceux qui manquent de caractéristiques
ou qui en ont d’autres particulières.
BES PARTICIPES.
Les participes de ces verbes ne sont autres que le
verbe lui-même sans sa caractéristique , ni aucune
marque des verbes; comme, miteïa, aimé, aimée,
aimés, aimées, ayant été aimé, aimées, etc., tous participes
passés qui deviennent actifs suivant le sens.
— On met aussi ompi devant le verbe, en retranchant
la caractéristique, pour le participe actif, comme om-
piteïa, aimant.
On remarquera que, pour faire le substantif de
meme signification, il faut seulement ajouter la préposition
/ devant le participe, non précédé de la particule
ompi.; comme te ïa , dimé-, fite ïa , amour.
Taïmbou, naître ; vilomen, nourrir, sont des verbes
irréguliers.
NOMS ET ADJECTIFS DE NOMBRE.
1“. Le nombre cardinal, chez les Madekass, ne
dépasse pas dix ; après ce nombre, ils disent dix et
un, dix et deux, etc., jusqu’à vingt, qu’ils disent
deux d ix , et alors deux dix et un , deux dix et
trois, etc., trois dix, trois dix et un, etc., jusqu’à
cent; alors ils disent cent et un , cent et dix, cent et
dix et un, cent et deux dix, jusqu’à mille , et pour
tous les nombres ensuite. Exemples : Rek, un ; Roue,
deux; Telou, trois; E fa t, quatre; Dimi, cinq; Enn,
six ; Fitou, sept ; Valou, huit ; Sivi, neuf ; Polou, dix ;
polou rek ambe, dix et un (onze) ; polou roue ambe,
dix et deux (douze) ; roue polou , deux dix (vingt) ;
roue polou rek ambe, deux dix et un (vingt-un) ;
telou polou (trente) ; telou polou rek ambe (trente-
un) ; Satou, cent ; satou rek ambe , cent et un ; satou
polou rek ambe, cent onze ; satou roue polou rek
ambe, cent vingt et un ; A r iv , mille ; arlv roue
satou telou rek ambe , mille deux cent trente et
un, etc.
2“. Le nombre ordinal s’exprime ainsi : anlou,
le premier ; fa h a roue, le second; /« /!« telou, le
troisième ; ainsi de suite ; c’est-à-dire, que hors le
premier terme, qui est anlou, on forme le nombre
ordinal du nombre cardinal, en faisant précéder le
terme cardinal du mot fa ha.