
 
		qui  se  met  après.  Exemple  :  Ring  no  ko?  Entends 
 tu? 
 Mais  le plus  souvent  on  supprime  cette  marque.  
 Exemple  ;  Fantr no?  Comprends-tu? 
 On peut aussi mettre le verbe substantif aho entre  
 le verbe  et  son  pronom,  et  l’objectif  après.  Exemple  
 ;  Fantr aho  no  ize. P  Comprends-tu  cela ?  (es-tu  
 comprenant  cela?). 
 Sais-je,  es-tu,  s’expriment  par  l’advei'be  interrogatif  
 Exemple : Akor anareo olon P Etes-vous  
 hommes ? 
 Ne p a s ,  ne p o in t,  ne s’expriment que par la  seule  
 négation  tsi,  quand même  la phrase ne  serait pas interrogative. 
   Exemples  :  1.  Manghino  anareo  tsi  
 mahaï massin P  Pourquoi  ne  pouvez-vous  pas  être  
 heureux?  2.  Zanhar  tsi  makaï  midzari  ratsi.  
 Dieu  ne  peut  point  devenir  méchant. 
 Qa’est-ce  que  s’exprime  par  ino.  Exemple  ;  Ino  
 anareo mianats P Qu’est-ce que vous nous apprenez? 
 Qui sont ceux ou celles qui s’exprime par  ize reo.  
 Exemple  :  lz e   reo  ho  anganats andi  raha  allaho?  
 Qui  sont  ceux qui doivent nous enseigner les  choses  
 nécessaires ? 
 Est-ce  s’exprime  Akor. Exemple  : A ko r onka  
 ho vokar ?  Est-ce assez  d’être  sage ? 
 Le  qu i ou  que  interrogatif,  quand  il  se  rapporfe  
 aux personnes ,  s’exprime mieux par un pronom démonstratif  
 ;  et,  quand il se rapporte  aux  choses,  par  
 Ino.  Exemple.  1.  Ho  reo  tsi mitdinou?  Qui  sont  
 ceux  qui  n’entendent  pas?  —  2.  Ino  nangano  ri 
 a f f a r  fitambesom  teng?  Que  fit-il  après  sa  résurrection  
 ? 
 DES  PREPOSITIONS  DEVANT  UN  INFINITIF. 
 La préposition  à  devant un  infinitif se  rend par la  
 préposition  naho.  Exemple  ;  Rdissa  Kiristou  man-  
 gats ndinaho mis sakabiri zanhar, naho mangandri  
 anri,  naho  matahots  r i,  naho  mi  tea  nri,  naho  
 mitonra  ani fanghirak  aman  adili  anri ;  Jésus-  
 Christ nous  a  enseigné à prier Dieu,  à  l’adorer,  à  le  
 craindre,  à l’aimer,  à obéir  à ses commandemens et à  
 ses défenses. 
 Quand  l’infinitif vient  après  un  verbe,  le pronom  
 qui en est  le sujet est assez souvent répété après chaque  
 verbe.  Exemple  :  He  toua  n i met r i mindrari  
 olon naho ndi ; mais comme il a voulu se  faire homme  
 pour nous. 
 La  préposition  pour  se  rend par naho.  Exemple  ;  
 Zanhar  nampanghira  zanak  a n r i  naho  i/ahienn  
 naho  ndi;  Dieu  a  envoyé  son  fils  pour  payer  pour  
 nous. 
 Le  gérondif  s’exprime  par  le  temps  auquel  il  se  
 rapporte. Exemple ;  1. Tompon ndi ni sak an ompia-  
 nats  r i nanganals  r i anreo  (mot  à mot ; notre maître  
 parla à ses apôtres ;  il  les instruisit),  notre maître  
 parla  à  ses  apôtres,  en  les  instruisant. — 2.  Zahdi  
 miss  sakabiri miass andi,  nous prions en travaillant  
 (mot à mot ; nous prions, nous travaillons)— 3. Massin  
 ho matt  reo ho  tea reo zanhar,  les  saints  mour