H pour R. — Roua, deux, houa. — Rounoun,
lait, houhou. — Tourou, montrer, touhou.
H pour S— Sivi, neuf, hiva.
I pour A . — A ka , non, ikaï.
K supprimé. — Tdik, mer, taï.
K pour AT..— Fahats, racine, aka.
K pour Ng. — Hongouts, noeud, hoko. — Tonghon,
personne (une), loko.
K pour S. — Saumout, barbe, koumou.
L ajouté. — Titéia, désirer, fa ï teliha.
A pour D. — Houdi, peau, guili, — Ondoun,
coussin, oudounga.
L pour R. — Harak, fatigué, hela. —Rav, feuille,
lau. — Horous, peigner, helou.
M ajouté. —. Halout, ombre, malou.
M ellipsé. — Minoun, boire, inou. — Menak,
graisse, ngako.
H pour F . — Havoutch, arracher, amoutchi. —
Foudi, dernier, moui. — Felom, santé, malo.
Na ajouté. — Mouk, moustique, namou.
N supprimé. — Taun, an, tau. ■— Rounoun, lait,
houhou.
N pour D. — Dimi, cinq, nima.
P ellipsé. — Polou, dix, oulou.
P pour F . — Fafan, planche, papa.
R ellipsé. — Oran, pluie, oua.
S pour F. —Fifiouts, siffler, sissi.
1 pour S. —'Soula, chauve, toula. — Mass, oeil,
mala.
F ellipsé. — //«/«K, cheveux, oulou.
A pour A. — Fant, blasphème, vangue.
A pour P. — P e , pied, ve.
V pour A. —, Laka, pirogue, vaka.
Z ellipsé. ■—Katou, arbre, akau.
Si, d’un côté, les mots tout-à-fait identiques entre
le madekass et le tonga, et ceux qui ne diffèrent que
par de légers accidens de voyelles, sont plus nombreux
que ceux qui existent entre le madekass et le
mawi; de l’autre, on voit que les rapports dus aux
variations de consonnances sont moins étendues. A
l’exception du F en F, du R en Af et du R en A, accidens
rares eux-memes, tous les autres cas sont presque
isolés, et ne peuvent conduire à aucune conséquence
importante touchant le caractère propre à
chaque langue. Mais il est utile de remarquer les
mots filo , gnafi, ikdi, ve, elo, fonou, loua, efou,
ma, tchino, omi, valou, lelo, manfi, hiva, malou,
tolou, etc., que le tonga semble tenir directement du
madekass sans avoir passé par le malaïo.
Nous nous dispenserons de comparer le malaïo
aux idiomes polynésiens; nous aurions des résultats
tout-à-fait analogues à ceux qui précèdent, et dont
nous ne tirerions que des faits presque isolés et peu
susceptibles de nous conduire à de larges conséquences.
11 en sera tout autrement, si nous venons à comparer
entre eux les divers dialectes de la Polynésie.
Les altérations de prononciation suivront des régies
fixes. Presque toujours les analogies des sons seront
frappantes, et souvent il sera facile de passer d’un