Il est au ciel, sur la terre et en tous lieux. — 2. Tonipo
naï anrou K amüs nahaten an danghits; Notre-Sei-
gneur monta au ciel un jeudi. — 3. A ko r anareo mirekets
avi an ou ameni panganats ? Etes-vous obligés
d’assister à l’instruction? — 4. Izo reo manga-
nats andi raha attaho naho andehan andzana?
Qui sont ceux qui nous enseignent les choses nécessaires
pour aller en paradis ?
D ’oà s’exprime par taïza ou tabin. Exemples ;
I . Tatza nandifi ra i ranou ; d’où il est sorti du
sang et de 1 eau. — 2. Tafar zanhar nampan ioue
anreo laïdzana ambon tan; Enfin Dieu les fit sortir
tous deux du Paradis terrestre. — 3. Tabini ho avi
rnandzaka i olon velom i olon fa t l ; d’où il viendra
juger les vivans et les morts.
Par oà s’exprime par aïza. Exemple ; A ïza ho
anden no ? an dalan be ; par où passerez-vous ?
Par le grand chemin.
Oà peut encore s’exprimer par aroui. Exemple ;
Aroui toumoueto ri? Où est-il assis ?
DE QUELQUES PARTICULES.
La conjonction si, avant un verbe, se rend par la
conjonction leha, et la négation par tsi. Exemples ;
1. Leha anareo milea mianats manompo g n i zanhar
; si vous désirez servir Dieu. — 2. Anareo
mahdi massin teng, leha Isi mianats anareo ? Pouvez
vous être heureux, si vous n’apprenez?
Sitôt s’exprime par sahali. Exemple : Anareo tsi
mahaï fan ta ls izo sahali ; vous ne pouvez pas le
concevoir si tôt.
Quand s i , devant un adjectif, un adverbe, et
même un verbe, peut se tourner par tant, tellement,
on n’exprime ni si ni qae. Exemple : Ize matom
olon leas ; il est si sage que tout le inonde l’estime
(mot à mot, il est sage , on l’estime).
Le que de désir s’exprime par le verbe suivant a
l’impératif. Exemple : Tea ha ri zanhar ! qu’il aime
Dieu !
Le que d’admiration ne s’exprime pas ; mais on
peut mettre l’interjection ho avant le mot, ou l’adverbe
be après. Exemple : Ho zanhar soa, ou zanhar
sa be, ou zanhar soa! Que Dieu est bon !...
Quand la particule négative ne est suivie de que,
ou que ces deux mots peuvent se tourner par toujours,
sans cesse, etc., on les exprime par tsi tapets
(sans fin), et l’on supprime ne fa ir e que. Exemple ;
Missanhüs tsi tapets, il ne fait que chanter.
Mais si ces deux particules peuvent se tourner par
seul, seulement, uniquement, etc., on suit la même
tournure en madekass. Exemple ; Ho mangandria
no irek zanhar ; tu n’adoreras que Dieu.
Quand les deux particules expriment le peu de
temps qu’il y a qu’une chose est faite, on les rend
par manaper, qui se met au même temps que fa ir e
dans le français. Exemple ; H i manaper mandhan,
il ne fait que de sortir.
On n’exprime pas ces façons de parler, ce n'est
pas ou point q u e , non pas, ou non point que , mais
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