
j 2, Planaire tronquée. Planaria truncata.
PI. pallidè rubens, atitrorsum late truncata, posterius acutius-
cula.
Mull. zool. üan. 3. p. 43- tab. 106. f. I«
Habite.. . .
i 3. Planaire trémellée. Planaria tremellaris.
Tl. plana , memiranacea , lutea ; margine sinuato.
Mull. hist. yerm. a. p. 72. et zool. dan. 1. tab. 3a. f. 1— 2.
Habite la mer Baltique.
j Planaire rubannée. Planaria vittata.
Pl. elliptica, planulata dorso vittata 5 marginibus undato - h -
bâtis.
Act. Soc. L'inn. vol. XI. p. a5. tab. 5. f. 3.
Habite.. . les côtes d’Angleterre.
FASCIOLË. (Fasciola.)
[ Distoma. Zeder, p. 209. Rudolph. 2. p. 35a. ]
Corps mon, oblong aplati, quelquefois cylindracé,
muni de deux pores écartés : l’un antérieur, subterminal;
l’autre ventral, situé en dessous ou sur le coté. •
Bouche : pore antérieur. Anus : pore ventral.
Corpus molle ; oblongum ^ depression., interdum
teretiusculum ; poris duobus remotis : dltero antico
subterminali ; altere ventrali , laterali aut inféra.
Os : porus anticus. Anus : porus ventralis. ,
O B S E R V A T I O N S . ' • OTW&fc'i
Les fascioles ont de si grands rapports avec les planaires
qu’on ne saurait douter que les unes et les autres n ^ppartiennentréellement'ala
même classe. Quoique l’on aperçoive
des vaisseaux a l’intérieur des fascioles, un système de circulation
n’y est nullement constaté ni plus probable dans ces
animaux que dans les amphistomes, les monostomes, etc.
Cependant toutes les fascioles, ainsi que les vers que je
viens de citer, ne vivent que dans l’intérieur des animaux;
tandis que les planaires, que les rapports ne permettent pas
d’écarter des fascioles, des amphistomes, etc., n’habitent
que dans les eaux. Cette différence d’habitation n en entrante
donc pas nécessairement une assez grande dans l’organisation,
pour devenir classique. Elle amène seulement des particularités
propres a caractériser les genres.
Des observations ultérieures à l’égard de l’organisation de
ces mêmes animaux nous apprendront plus positivement s’il
faut les rapporter tous à la classe des annelides, ce qui ne
paraît pas vraisemblable; ou s’il faut les placer parmi les
vers , comme je le fais maintenant.
Il me paraît inconvenable de changer le nom deJasciola
déjà donné par Linné a ces animaux, pour leur donner celui
de distoma, parce qu’ils offrent deux ouvertures ou pores
à l’extérieur ; comme si les planaires , les amphistomes et
d’autres n’étaient pas dans le même cas. Il est évident qy’ils
n’ont point deux bouches, et que leur pore ventral ne peut
être que l’anus.
Ces vers sont très-contractiles , s’allongent, s’amincissent
et se raccourcissent facilement. Sous ce rapport seul, ils
tiennent aux sangsues, mais ils paraissent en différer beaucoup
par leur organisation,
On en connaît un grand nombre d’espèces.