cavis, plexis pluribus divisis. Medulla longitudi-
nalis gangliis nodosa, encephalo parvulo antice
terminMa, e gangliis nervös emittens,
Organa circulationis nulla. Glandulae conglo-
meratæ nullos. Generatio o vip ar a sexuhus duobus
distinctis. Copulatio unica.
O B S E R V A T IO N S .
Nous voici parvenus à la sixième classe du règne animal,
et là, comme je l’ai dit, nous trouvons, dans lès
animaux que cette classe comprend un ordre de choses
fort différent de celui que nous avons rencontré dans les
animaux des cinq classes antérieures.
En effet, au lieu d’une nuance dans les progrès de la
composition de l'organisation, animale, on observe, en
arrivant aux insectes une espèce de saut assez considérable,
en un mot, un avancement remarquable dans la
composition et le perfectionnement de l’organisation, et
l’on est autorisé à supposer qu’il existe des animaux inconnus
qui remplissent le vide que nous rencontrons.
C’est effectivement pour remplir ce vide , que nous,
avons déjà établi les épizoaires avec quelques genres connus
qui paraissent devoir occuper le rang que nous leur
assignons, et être réellement, par leurs rapports, intermédiaires
entre les vers et les insectes. Ces épizoaires
indiquent donc l’existence probable d’une classe d’animaux
qui nous manquent.
Quant aux insectes dont il s’agit actuellement, ces animaux
, considérés dans leur extérieur, sont les premiers
qui nous offrent une véritable tête bien distincte ; des veux
très-remarquables, quoiqu’encore fort imparfaits; des
pattes articulées, disposées sur deux rangs; et partout celte
forme symétrique de parties paires et en opposition, que
la nature employera désormais dans les animaux jusqu’aux
plus parfaits, et même jusque dans l’homme. Rien de tout
cela ne s’observe dans les animaux des cinq classes précédentes.
En pénétrant à l’intérieur des insectes, nous voyons ,
aussi pour la première fo is , un système nerveux complet
pour le sentiment, consistant en une i^oëlle longi-
tx^dinmle noueuse, qui s’étend dans toute la longueur du
corps ^ fournit des nerfs aux parties pour l’excitation
musculaire, et se termine antérieurement par un petit
cervedu cêntre de rapport pour les sensations. Enfin „
nous y voyons des organes respiratoires qui ne sont plus
douteux, et des sexes distincts pour une génération sexuelle,
maisqui sont encore tellement imparfaits, qu’ils ne peuvent
fournir qu’à une seule fécondation. Jamais ils ne sont doubles
dans le même individu.
A la vérité, la nature a peut-être déjà ébauché et commencé
la génération sexuelle dans le dernier ordre des
vers ;mais à cet égard tout y est encore fort obscur. Dans
les insectes au contraire, plus d’obscurité : non-seulement
les organes fécondateurs sont connus, mais les
acçouplemens ont été bien observés.
Désormais la génération sexuelle continuera de se montrer
très- distinctement dans les animaux de toutes les
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