
Corpus molle pel subcrustaceum , cliversiforme ; ca-
pite obsolete seu dubio. Pedes nulli; soeph tarnen appendices
varii, inarticuluti. Forma symetrica partibus
parilibus inchoata.
Os suctorians , siibtentaculâturn , vel uncinis arma-
tum. Organa sensibilitatis , respirationis , foecundatio-
nisque ignota.
O B S E R V A T I O N S.
Sous la dénomination d’épizoaires, je réunis quelques
genres d’animaux connus dont le rang parmi les autres îi a
pas encore été positivement assigné , et qui, par leurs rapports
, semblent avoisiner les vers et les insectes, sans pouvoir
faire partie soit des uns, soit des autres.
Oes animaux, joints à beaucoup d’autres qui sont encore a
découvrir et qui existent probablement, indiquent l’existence
d’une série particulière dont, un jour peut-etre, on pourra
former une nouvelle classe , et qui vraisemblablement remplira
le vide assez grand qui se trouve entre les vers et les
insectes.
Des observations ultérieures décideront a cet égard. En.
attendant , je me borne à instituer provisoirement cette
coupe avec le petit nombre de genres que je vais citer.
De même que ceux des vers qui vivent constamment dans
l ’intérieur des autres animaux sont des parasites internes j de
même aussi les épizoaires dont il est ici question, sont des
parasites externes 5 caries uns et les autres sont des suceurs
qui vivent aux dépens des autres animaux. La plupart de
ceux dont il s’agit ici s’attachent aux ouïes des poissons, et.
£n sucent le sang.
Les épizoaires sont les premiers animaux qui offrent cette
symétrie du corps par des parties paires opposées et semblables
dont les animaux des classes suivantes nous montrent
un si grand emploi 5 symétrie, en effet, qui est compléter
ment exécutee dans les insectes, les arachnides, les crustacés,
qui se retrouve même dans les annelides, malgré la forme
défavorable de leur corps, et qui est générale pour tous les
animaux vertébrés ; symétrie enfin qui , dans la sérié des
animaux inarticulés, ne commence à paraître que dans les
acéphales.
Quoique l’organisation des épizoaires ne soit pas encore
bien connue , on ne saurait douter, d’après ce que l’on en
sait déjà, quelle ne soit un peu plus avancée que celle des
Vers ; car plusieurs ont des appendices extérieurs, des parties
paires, des tentacules, des étranglemens ou de faux segmens
du corps analogues à*ceux des insectes. Cependant il est vraisemblable
qu’ils sont inférieurs en organisation aux insectes,
puisqu’on ne leur connaît ni pattes articulées, ni trachées ^
ni branchies, etc.
Je 11e fais de cette petite coupe provisoire qu’une simple
indication 5 car elle ne mérite pas encore d'être énumérée
parmi les autres classes d animaux. Voici, quant a présent ^
les genres, qui me paraissent la fonder.
CIIONDRACANTHE. ( Ghondracanthus, )
Corps ovale, inarticulé., rétréci antérieurement, cou-
vert eu dessus d’épiues cartilagineuses. Point d'yeux.
Bouche en suçoir y située au-dessous de lextxeuiite