
Le 'verlex.
C’est la partie tout-à-fait supérieure ou verticale de la
tête, le lieu où se trouvent ordinairement les petits yeux
lisses.
Le tronc.
Le tronc est cette partie moyenne de l’insecte parfait
qui est terminée antérieurement par la tête et postérieurement
par l’abdomen.
Il comprend le corselet, la poitrine , Yécusson et le
sternum. Il est la seule partie qui porte les pieds dans
les insectes parfaits, et qui soutienne les organes servant
au vol.
On a donné le nom de corselet à la partie supérieure
et dorsale du tronc, celle qui se trouve entre la tête etl’ab-
domen. Elle domine la poitrine où s’attachent les pattes.
Le corselet est une pièce très-remarquable dans les coléoptères
, les orthoptères et la plupart des hémiptères. Il
fournit d’excellens caractères pour la distinction des espèces
et quelquefois des genres, d’après la considération de
sa forme, de sa substance , de sa surface et de ses côtés.
Quant à la poitrine, elle se divise en deux pgrti.es ; .l’une
antérieure qui donne attache à la première paire de pattes;
et l’autre postérieure qui soutient les deux autres paires.
Cette poitrine est la partie du tronc que domine le corselet.
On donne le nom d'écusson à une petite pièce triangulaire
qui, dans la plupart des insectes à étuis, se trouve
sur le dos, au milieu du bord postérieur du corselet, entre
les deux élytres.
L*écusson se distingue facilement dans presque tous les
coléoptères ; sa consistance est la même que celle des
élytres. Il est quelquefois si grand dans les pnnaises qu’il
cache entièrement les ailes et qu’il recouvre tout le
ventre.
On a aussi donné le nom d’écusson à la partie postérieure
du corselet des hyménoptères, des diptères, etc.,
quoique ces insectes, qui n’ont point d’élytres, n’aient
pas non plus cette pièce écailleuse et particulière qui porte
le nom d’écusson dans les coléoptères.
On désigne sous le nom de sternum, la portion du
milieu de la poitrine postérieure, celle qui se trouve
entre les deux dernières paires de pattes.
Cette pièce est quelquefois terminée en arrière, en une
pointe plus ou moins longue et aiguë, comme dans les
ditiques, et en devant, en une pointe mousse assez avancée
, comme dans la plupart des cétoines, des buprestes,
etc.
On a encore varié dans la détermination de la partie
que l’on doit- considérer comme le sternum des insectes;
car il y a des auteurs qui donnent ce nom à la portion
des deux parties de la poitrine qui est intermédiaire aux
pattes, c’est-à-dire., qui est située longitudinalement entre
les six pattes.
Cependant toutes les fois que la partie intermédiaire
et longitudinale de la poitrine offre quelque protubérance
ou quelque pièce particulière saillante en avant ou en
arrière, c’est toujours une pièce située dans l’intervalle
qui sépare les quatre pattes postérieures, ou qui ne s’avance
que médiocrement entre les deux pattes antérieures.