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entourent la base des grandes épines, leur formant une collerette
courte et vaginiforme. Enfin, aucune cidarite connue
n’a toutes scs épines aciculaires comme on le voit dans la
plupart des oursins et dans toutes les autres échinides.
On distingue parmi les cidarites deux grouppes particu«*
l'ers, qui semblent deux famille?assez remarquables. Le premier
embrasse les vrais turbajis; dans le second sont renfermés
les diadèmes. Les uns et les autres ont les tubercules
du test perforés, et néanmoins fournissent dans le genre
deux sections bien distinctes.
J’en vais citer les espèces qui me sont connues, et ailleurs
j ’en donnerai la description.
E S P È C E S .
[i] 'Test enflé , subsphéroïde , à ambulacres ondes,
Les plus petites épines en languettes ; les unes distiques
recouvrant les ambulacres 9 les autres entourant
la base des grandes épines.
[ L es T urbans. 3
ï . Cidarite impériale. Cidarites imperialis.
C . subglobosa, utrinque depressa ; ambulacris spinisque minori-
lus purpureo-violaceis j spinis majoribus cylindre ceis , sujvvcn-
tricosis j apice striatis , albo annulâtis.
Echinometra altera digitata. Seba mus. 3 . tab. x3. f. 3.
( a ) Varietas major i Seba. mus. 3. tab. iS. f. 12.
Cidaris papillata major. Leske ap. K le in , p. 126. t. y. fig. A*
Encycl. pl. i 36. f. 8.
K.110U délie. tab, D. f. 2. d’Argenv. pl. 25. fig. E.
Mus. n.°
Habite la mer Rouge , la Méditerranée. Cette belle échinide a
été confondue avec Veclùnus mammillatus, quoiqu’elle soit
extrêmement différente, que son test soit orbiculaire, qu’elle
soit de la division des vrais turbans, et que conséquemment
SANS VERTÈBRES. 5 5
Ses gros tubercules soient perforés. Son test, dépourvu d’épines,
existe depuis long-temps dans les collections j. mais un exemplaire
complet , ayant toutes ses épines, se trouve dans
celle du muséum,
a. Cidarite pistillaire. Cidarites pistillaris.
C. subglobosa, utrinque depressa; spinis majoribus fusiformi-subi*
latis, granulato-asperis} collo-sulcatis : apice obtuso.
Encycl. pl. 1.37.
Mus. n.a
Habite les côtes de Pile de-France. M. Mathieu. Cette cidarite,’
fort remarquable , montre combien l ’on a eu tort de considérer
tous les turbans comme appartenant à une seule espèce.
Les aspérités de ses grandes épines sont subsériales.
3. Cidarite porc-épic. Cidarites hystrix.
C . subglobosa , utrinque depressa ; areis majoribus lineâ fiexuosâ
divisis; spinis majorum tuberculorum longissimis, striatis, ad
sériés quinatis:
Jjchinometra. Gualt in J . tab. 108. fig■ D>
Cidaris papillata, par. 3. Leske apud K le in , p. X29. t. 7-
fig. B - C .
E n c y c l.p l. i 36. f. 6—7. Scilla corp. mar. t. 23.
Bonan. recr. 2. p. 92. f, 17— 18. Favan. conch. pl. 56. f. C I .
A n cidaris i Klein et Leske , t. 39. f. 2,
Mas. n.»
Habite l ’océan d’Europe, la Méditerranée. Mon cabinet. En
général, le corps est petit proportionnellement à la longueur
des grandes épines. Pour la figure de l ’une d’elle^,
voyez Klein et Leske, t. 3a. fig. L.
4. Cidarite bâtons-rudes, Cidarites baculosa.
C. subglobosa , utrinque depressa ; spinis majoribus subteretibus ,
tuberculato-asperis, apice trur.catis, collo guttatis : spina-
rum tiilerculis inaqualistimis.
Mus. n.°
Habite les côtes de l’ile de Bourbon. Sonnerai. Le collet de ses.
grandes épines est tacheté de pourpre , et n’est point sillonne
comme dans Pcspèce n.° 2.