Ârgenv- pl. ü5. J%. A.
Encycl. pl. i 3g f. a. mala.
a. Idem? major ; spinis plurihus longissimis, supernè attenuato-
subulatis.
Mus. n.°
Habite. . . . la méàiterranée ? Mon cabinet. Quelque rapport
qu’ait cet oursin avec le précédent, il en est constamment
*t facilement distinct.
C ID A R I T E . ( Cidarites. )
Corps régulier, sphéroïde ou orbiculaire-depnmé,
très-hérissé; à peau interne solide, testacée ou crustacée,
garnie de tubercules perforés au sommet, sur lesquels
s’-ardculent des épines mobiles, caduques, dont les plus
grandes sont bacilliformes.
Cinq ambulacres complets , qui s etendent en rayonnant
du sommet jusqu’à la bouche , et bordes chacun de
deux bandes multipores, presque parallèles.
Bouche inférieure, centrale, armee de cinq pièces
osseuses, surcomposées postérieurement. Anus supérieur
vertical.
Corpus reguläre, sphoeroideum aul orbiculato-de-
pressurn, echinatissimum ; cute internd solida , testa-
ced ve l crustacea , tuberculis apice foratis instructa.
iSpince mobiles , deciduce y supra tubercula articulatoe :
tnajoribus bacilliformibus.
Ambulacra quina, compléta , e ver tic e ad os ra-
diantia : sii.gulis fasciis multiporis biais subparallelis
marginantibus.
Os inferum, centrale, ossiculis quinque postice supra
çompositis armatum. Anus superus verticalis.
OBSERVATIONS.
Sans doute les cidarites sont très-voisines des oursins par
leurs rapports. Comme eux, elles ont l’anus vertical, cinq
ambulacres complets et dix bandelettes multipores qui, deux
à deux, bordent chaque ambulacre. Ces échinides néanmoins
sont très-distinctes des oursins, non seulement par
leur aspect particulier, les caractères de leurs ambulacres
et de leurs épines ; mais en outre par une particularité très-
remarquable de leur organisation.
I c i , en effet, là nature emploie- un moyen particulier et
nouveau pour mouvoir les épines, souvent fort longues,
dont ces animaux sont hérissés. Elle a percé de part en part
le test et les gros tubercules solides dont il est chargé, ce
qu’elle n’a fait nulle part dans les autres échinides; e t, au
moyen d’un cordonnet musculaire qui traverse le test et le
tubercule qui y correspond, elle exécute, avec ou sans l’aide
'delà peau, les mouvemens dont, ces épines doivent jouir»
Ainsi les tubercules du test des cidarites, surtout les principaux
, étant constamment perforés , ce que l’inspection de
leur sommet montre facilement , offrent une distinction
tranchée qui les sépare des oursins et de toutes les autres
échinides.
Les cidarites d’ailleurs se font toutes remarquer par leurs
ambulacres plus étroit&que ceux des oursins, plus réguliers,
plus semblables à des allées de jardin les bandelettes poreuses
qui les bordent étant plus rapprochées et moins divergentes.
Elles se font aussi remarquer par plusieurs sortes-
d’épines : les unes grandes , soit bacillaires , tronquées au
bout , soit en massue ou digitiformes ; les autres fort petites,,
fort.nombreuses , d’une forme différente de celle des bacillaires.,.
et qui recouvrent les ambulacres,, ou qui, souvent