
Corpus liberum , nudum , ovato-globosum > postice
caudatum : extremitate superiore bipapilloso. Papillae
conicoe , oequales J apice fo r atoe , tentaculiferoe. Ten-
tacula tria utroque osculo.
O 3 S E R V A T I O SfS.
Nous avons trouvé dans les notes manuscrites que nous
a communiquées Pérou, la description et la figure de l’animal
dont il s’agit ici. Ne l’ayant point nommé ,, nous lui
assignons le nom de bipapillaire , à cause des deux papilles
coniques qui terminent son extrémité antérieure ou supérieure.
Chaque papille -est terminée par un oscule , d’où 1 a-
nimal fait sortir , comme a son gré , trois tentacules séta-
cés, roides , un peu courts, dont il se sert pour saisir sa
proie et la sucer. Son corps est membraneux , un peu dur
et résistant au tact. Il ,se termine postérieurement en queue
de rat, tendineuse et contractile.
Les deux oscules de la bipapillaire nous paraissent analogues
aux deux ouvertures des ascidies ; mais ils sont ten-
taculés , et l’animal paraît libre. Qu’ils se réunissent en
un seul oscule terminal , dépourvu de tentacules , alors on
aura un corps analogue aux mammaires.
ESPÈCE .
i. Bipapillaire australe. Bipapillaria australis.
B • corpore albide-roseo glabro ; caudd murinâ tendinosd.
. .* Péron , mss.
Habite la côte occidentale de la Nouvelle-Hollande j près de
la baye du Géographe.
M AM M AIR E. ( Mammaria. )
Corps lib re , nu, ovale ou subglobuleux , terminé
au sommet par une seule ouverture. Point de tentacules
à l’oscule.
Corpus liberum , nudum , ovale aut subglobosum;
aperturd unicd ad apicem. Tentacula nulla.
O B S E R V A T I O N S .
L’organisation des mammaires n’est pas encore bien
connue ; en sorte que , ne pouvant les classer que provisoirement,
on crut pouvoir les ranger dans le voisinage des
ascidies. Si leur corps a une double enveloppe , peut-être
que les deux ouvertures que l’on supposerait à l’intérieure,
viennent aboutir a 1 oscule unique qui termine supérieurement
1 extérieure. Sans doute des observations ultérieures sont nécessaires
pour nous éclairer à cet égard; mais quelle que
soit l’organisation de ces animaux , il est déjà plus que probable
qu elle est tces-inferieure a celle des vrais mollusques.
Les mammaires paraissent libres et se déplacer vaguement
dans les eaux sanfpouvoir nager véritablement dans
leur sein. On en désigne trois espèces.
E S P E C E S .
i. Mammaire blanche. Mammaria mamilla.
M. conico-ventricosa, alba. Muli. zool. dan. prodr. 2718.
Gmel. p. 3135.
Habite la.mer de Norwègc.
Tome III.