4* Hippobosque australe. Hippobosca australasias.
H , fnsea ; alismagnis tubovatit ; proboscide bravissimâ ; ocellîs
distinctis.
Hippobosca australasU. Fab, syst. antl. p. 33y.
Çfrnithomya australasice. Uatr.
Habite tes îles de l’océan austral , l ’Ilfe de France. Elle est
grande et a un peu plus de six lignes de longueur, depuis la
tête jusqu’au bout des ailes.
L E S R H I P ID O P T È R E S .
D eux valves labiales , maxillijormes, linéaires, tres-
étroiies, croisées, ayant chacune un palpe a leur base.
Suçoir nul,, avorté.Antennes ayant deux ou trois articulations
h leur base, et bifides dans leur partie supérieure.
D eu x ailes découvertes , nues , membraneuses , plis->
sées en rayons longitudinalement. D eu x écailles linéaires
, eochlèariformes, insérées prés de l’origine,
des pattes intérieures. Point de balanciers. Wn écusson.
Larve apode. Chrysalide [coque immobile}.
OBSER V ATIOKS^
M. K irb y , savant zoologiste anglais, a nouvellement
établi, avec le petit nombre d’insectes connus dont il est
ici question, un nouvel ordre auquel il a donné le nom
de strepsiptéres [elytres tors ]. Il a pris pour des elytres ,
les deux écailles coriaces et fort petites, qui s insèrent près
de la hanche des deux pattes antérieures. Mais j’en, ai jugé
autrement, ainsi que l’avait déjà fait M_. Latredle ; car-
jamais les élytres n’ont des points d’attache semblables à
çeux des deux écailles dont il s’agit. Les leurs sont tou»
jours immédiatement au-dessus de Ceux des ailes, et
elles recouvrent ces ailes en tout ou en partie.
Ainsi, non-seulement j’ai cru qu’il était plus convenable
de donner à ces insectes le nom commun de rhipi-
doptéres [ailes en éventails], mais j’ai pensé qu’ils ne de»
vaientpas constituer un ordre particulier, puisqu’ils offrent
les caractères principaux qui distinguent les diptères.
Il est certain que la bouche de ces insectes, quant ses
parties distinctes, paraît ne ressembler ni à celle des diptères,
ni à celle des insectes des autres ordres ; ce qui a du
tromper M. Kirby ; car elle n'offre ni mandibules véritables,
ni suçoir utile. En effet, la bouche des rhipidop-
tères présente seulement deux pièces étroites, linéaires,
croisées, ayant chacune un palpe à leur base. M. Kirby
a pris ces pièces pour des mandibules .• elles seraient
plutôt des mâchoires, puisqu’elles ont chacune un palpe.
Mais, en etudiar^. les rapports de ces insectes avec ceux
des diptères qui les avoisinent le plus, je reconnais que
ces pièces ne sont que les parties d’une lèvre inférieure
qui a aussi ses palpes.
En effet, si l’on considère que la bouche des diptères
se compose d’une gaîne renfermant un suçoir ; que cette
gaîne est d’abord bivalve, comme dans les aptères et les
diptères coriaces ; et qu’ensuite elle devient univalve par
la réunion de ses deux pièces , comme dans le plus grand
nombre des, diptères on sera convaincu que cette gaîne
est le véritable produit d’une lèvre inférieure ou d’une
partie qui la représente. Alors on sentira que, dans les
rliipidoptères dont il s’agit, la bouche n’offre qu’une gaîne
sans suçoir, et que cette gaîne n’est qu’une lèvre iufé