4- Campée mi. Campoea mi. a
C. Icevis ; alis deflexis, fusco cinereoque variegatis, suh-
tus W nigro.
JVoctua mi. Lin. Fab. 5. p. 34.
Hybn. Beytr. 3. tab. v . fg . P.
Habite sur le medicago falcata.
5. Campée glyphique. Campoea glyphica.
C. Iceuis ; alis deflexis, cinereo fuscoque variegatis, subtils
luteis fusco-fasciatis.
JVoctua glyphica. Lin. Pab. 5. p. 33.
La doublure jaune. Geoff. 2. p. i 36. n o 35.
Habite en Europe, sur le bouillon blanc.
6. Campée de la fétuque. Campoea festucoe.
C . cristala ; alls deflexis ; anticis flavo fuscoque variis, ma-
culis tribus argenteis.
JVoctua festucoe. Lin. Fab. 5. p. 78.
Habite en Europe, sur la fétuque flottante.
7. Campée ondée. Campoea circumflexa.
C. cristata 5 alis deflexis : anticisf uscescenti&usj charactera
Jlexuoso argenteo.
JVoctua circumflexa. Lin. Fab. 5. p. 58.
Hybn. Beytr. 3., tab. 4- fig. Y .
Habite en Allemagne, sur la millefeuille.
8. Campée de l’ortie. Campoea interrogationis.
C. cristata-, alis deflexis-. anticis fusco cinereoque variis,
signo albo ? inscriptis.
JVoctua interrogationis. Lin. Fab. 5. p. 80.
Clerk, ic. tab. <5. f. q.
Habite en Europe, sur l ’ortie.
9. Campée vert-doré. Campoea chrysitis.
C. cristata -, alis deflexis, orichalceis, margine fasciaquc
griseis.
JVoctua chrysitis. Lin. fab. 5. p. 76.
Le volant doré. Geoff. 2. p. i 5g. n.» .97.
Ernst, pap., d’Europe, pl» 33S. n.° 588.
Habite en Europe , sur les chardons, etc.
Etc.
On peut y ajouter les noclua bractea, illustris, triquetra de Fa-
bricius.
N O C T U E L L E . (Noctua.)
Antennes setacees, le plus souvent simples , quelque-
fdis ciliées ou subpectinées. Deux palpes très-comprimés.
Trompe ou langue apparente, souvent fort longue.
Ailes horizontales ou en toit. Chenille.à seize pattes.
Antennoe setaceoe, soepiüs simplices , interditm cilia-
toe aut subpectinatoe. Palpi duo tialde compressi. Pro-
boscis seu lingua conspicua, soepe longissima.
Aloe horisontales aut dejlexoe. Eruca pedibus sex-
decim.
OBSERVATIONS.
Les noctuelles, ainsi que les bombices, les cossus et les
hépiales, sont distinguées des phalènes en ce que leurs chenilles
ont plus de douze pattes et ne sont pas de vraies arpen-
teuses. Les chenilles de ces lépidoptères nocturnes ont, en
effet, réellement seize pattes; mais, dans quelques races,
les deux pattes membraneuses antérieures sont si courtes,
que ces chenilles paraissent n’en avoir que quatorze.
Dans les noctuelles , comme dans les phalènes, la trompe
ou langue est bien apparente, allongée, quelquefois même
très-longue. On y avait cherché un moyen de distinction
entre ces deux genres , en considérant la trompe des phalènes
comme simplement membraneuse, tandis que l’on re-
gai dait celle des noctuelles comme dure, presque cornée 5