
Corpus elofigatuni, clavforme , subdépressum ,
transvershn annulatum ; annulis angustis , margine irt-
feriore spinis brevibus ciliatis.
Os subths et infra latiorem extremitatem , utroque
latere hamulis duobus mobilibus armatum. Anus ter-
minalis, posticus.
O B S E R V A T I O N S .
Le tétragule, "publié par 1VI. Bosc, est un nouveau genre
de vers qui paraît se rapprocher un peu des massettes et des
échinorinques, quoiqu’il en soit très-distinct. Son corps est
allongé, assez épais, élargi en massue antérieurement, va
en se rétrécissant vers sa partie postérieure, et a environ
trois millimètres de longueur. Il est mou, blanc , et divise
transversalement par environ 80 anneaux étroits , dont le
bord inférieur est cilié par des épines courtes.
Sa bouche, située inférieurement, un peu au-dessous de
l’ extrémité la plus large, est ronde,grande et accompagnée
de chaque côté de deux crochets cornés, transparens , mobiles
de haut en bas.
Il n’y a encore qu’une espèce connue , qui est la suivante.
E S P È C E .
1. Tétragule du cavia. Tetragulus cavioe.
Bosc. nouv. bullet. des sc. 2. n.o 44*^ xi a~ k — c—
I l vit dans le poumon du cochon d’Inde C cavia porcellus ).
S AGIT TU LE. (Sagittula.)
Corps mou, oblong, un peu déprime, termine antérieurement
par un renflement pyramidal, hérissé en dessus
de pointes dirigées en arrière. Deux appendices
opposés et cruriformes à la partie postérieure du corps.
Un suçoir en trompe rétractile, inséré en dessus sous
le sommet du renflement pyramidal.
Corpus molle, oblongum, subdepressumcapitulo
terminali pyramidato , supern'e retrorsüm aculeato ;
parte corporis posteriore appendicibus duabus oppo-
sitis cruriformibus.
Proboscis retractilis unica , sub apice capituli pjra~
midati supeme inserta.
O B S E R V A T I O N * .
ÎI paraît que ce n’est encore que d’après une seule observation
que l’on a l’idée de cette singulière sorte de vers ; et
c’est du corps humain que M. le docteur Bastiani l’a obtenue
, à l’aide d’une évacuation par les selles, dans une car-
dialgie vermineuse.
On peut voir, dans les actes de l’Académie de Sienne
( tome 6, p. 2^1 ) , l’histoire de la sagittule, que M. Bastiani
nomme animal bipède. Ce ver semble avoisiner par
quelques rapports les échinorinques.
E S P È C E .
I. Sagittule de l’homme. Sagittula hominis.
Bastiani, acad, seniens. act. 6. p. a jx. pl. 6. f. 3— 4.
Habite dans le canal intestinal de l'homme.