E S P È C E .
i. Héxatome noii\ Hexaloma nigra. Lain
Le front est bitubèrculé.
Habite aux environs deParis.
C O U S I N . ( Culex.)
Antennes filiformes, velues ou peetinéës dans les le*
nielles, plumeuses dans les mâles, plus longues que la
tête. Trompe longue, cylindrique ou sétacée, dirigée en
avant. Suçoir de cinq pièces. Deux palpes courts dans les
femelles, plus longs et velus dans les mâles. Petits yeux
lisses nuis.
Tête petite; Corselet gibbeux ; ailes rabattues> croi*
sées ; pattes très-longues; larve aquatique.
Antennes setaceoe aut filiformes , in feminis pilosoe
vel pectinatoe j in masculis subplumosoe $ capite lon~
giores. Proboscis siphunculifor mis longa, cjlindricosetacea,
porrecta. Haustellum e setis quinque compositum.
Palpi duo , in feminis breves, in masculis lon~
giores et villosi. Ocelli nulli.
\
A læ incumbentes ; pedes longissimi ; truncus gibbusi
Larva aquatica.
O B S E R V A T I O N S »
Les cousins sont de petits insectes assez connus de tout le
monde, par le bourdonnement incommode qu’ils font entendre
pendant la nuit, et plus encore par leur piqûre et leur
■ SANS VERTÈBRES. 4 4 7
opiniâtreté à poursuivre pour piquer. Au rapport des voya*
geurs, qui en ont été cruellement tourmentés , ceux de l’Asie
, de l’Afrique et de l’Amérique sont bien plus redoutables
encore que les nôtres, On les connaît dans ces pays sous le
nom de maringouins. Leur piqûre met le corps en feu; leur
trompe, au moins le suçoir de cinq soies qu’elle contient,
pénètre à travers les étoffes les plus serrées. Dans les pays
chauds, les habitans, pour s’en garantir, sont souvent
obligés de faire des feux et de s’envelopper dans des nuages
■ de fumée.
Les larves des cousins vivent dans les eaux dormantes et
croupissantes. Elles sont très^— aisées a reconnaître , parce
qu’on les voit presque toujours suspendues à la surface de
l’eau, par leur partie postérieure, et ayant la tête en bas. C’est
pour respirer qu’elles viennent ainsi fixer leur extrémité postérieure
'a la surface de l’eau. Dès qu’on agite l’eau ou même
qu’on en approche, on les voit se précipiter au fond, avec
une grande agilité, en faisant des zig-zags.
Le second état du cousin offre une modification très-par-*
ticulière. Ce n’est ni une chrysalide, ni une momie , ni même
une nymphe ; car alors l’animal nage avec presqu’autant
d’agilité que la larve , et cependant il ne montre pas les par*
ties de l’insecte parfait et ne prend point de nourriture ; il
vient seulement respirer à la surface de l’eau.
Quoique les cousins semblent rapprochés des tipules par
la forme de leur corps, leur trompe longue, aciculée et dirigée
en avant, les en distingue fortement» On en connaît
plusieurs espèces.
E S P È C E S .
1. Cousin commun. Culex pipiens. L.
C- cînereus ; abdomine annulisj'uscis octo. Lin.
Culex. Geoffr. a. p. 679. f S 19- f. 4*