DIVISION DES LÉPIDOPTÈRES NOCTURNES.
l . Ailes enveloppantes : Elles sont roulées autour du
C O
corps ^ ou très-inclinées dans l’inaction.
Chenilles non vagabondes, vivant ordinairement à
couvert, soit dans des fourreaux, soit dans des parties
de plantes ou de toiles.
Les Rouleuses.
a. Ailes non enveloppantes : Elles sont peu ou point inclinées
dans l’inaction , mais couchées sur le corps
sans l’envelopper , et sont conformées en chappe ou
en triangle-allongé.
Chenilles non vagabondes, vivant en général à couvert,
et roulant, soit les feuilles, soit les fleurs pour
y fixer leur demeure, ou habitant dans des fruits.
Les Pyralites,
, Ailes non enveloppantes : Elles sont horizontales ou
en toit dans l’inaction , sans envelopper le corps , et
ne sont ni en chappe , ni en triangle allongé.
Chenilles la plupart vagabondes, et vivant ordinairement
à découvert.
Les Phalénides,
LES N O C T U R N E S ROULEUSES.
[ Nocturnoe tortrices. ]
Ailes enveloppantes, se roulant autour du corps ou
tres-inclinées. — Chenilles non vagabondes, vivant
ordinairement a couvert, soit dans des fourreaux ,
soit dans des parties de plantes ou de todes.
Sous le nom de nocturnes rouleuses ,, je réunis ic i ,
comme formant une famille particulière, des lépidoptères
qui me paraissent avoir entr’eux d’assez grands rapports.
M. Latreille les avait pareillement rassemblés sous la
dénomination de rouleuses, dans son histoire naturelle
des crustacés et des insectes ( vol. i4 > P* ^32. ) ; mais il
y joignait les pyralites que j’en sépare, parce que leurs
ailes, plus souvent horizontales qiÇinclinéçs, ne sont véritablement
pas enveloppantes.
Ainsi les insectes dont il s’agit, sont assez remarquables
en ce que leurs ailes se roulent plus ou moins complette-
inent autour du corps lorsque l’animal n’en fait pas usage,,
et en ce qu’elles sont en général longues , étroites et plumeuses
ou frangées. Ce sont pour la plupart de petits lépidoptères
, ornés le plus souvent de couleurs vives et
brillantesi. Leurs chenilles vivent à couvert,soit en se formant
des fourreaux ( assez souvent portatifs) aux dépens
des étoffes ou des, parties de plantes, soit en minant l’intérieur
des feuilles, etc.
A la vérité, les chenilles des pyralites, vivent apssi presque
toutes à couvert; mais les insectes parfaits qui en