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CLASSE QUATRIÈME.
LES TUNICIER.S. [Tunicata. ]
Animaux gélatineux ou coriaces, biforés, bituni-
q ué s , quelquefois isolés ou rassemblés en groupes,
plus souvent réunis plusieurs ensemble et formant
une masse commune.
L e corps oblon g, irrégulier, comme divisé intérieurement
en plusieurs cavités. Point de tete; point
de sens distincts; point de parties paires semblables
au - dehors. Quelques tubercules et filets internes
présumés nerveux ; des fibres musculaires; des vaisseaux
apparens ; le tube alimentaire ouvert aux 2
bouts ; des amas de gemmules enveloppés et intérieurs,
soit solitaires, soit géminés, ressemblant à
des ovaires.
Animalia gelatinosa vel coriacea, biforata,
litunicata, interdiim distincta vel subaggregata,
soepius pluribus conjunctlm coalita, massamcjue
communem sistentia.
Sub tunica extern a , corpus oblongum, irregu-
lare , cavitatibus pluribus intùs subdivisum. Caput
nullum ; sensus spéciales nulli distincli ; partes
similes per paria exthsnulloe. Tubercula filamen-
tacjue alicjuoL interna, pro nervis desumpta. Fi-
brillce musculares ; vascula conspicua ; tubus ali-
mentarius utrâcjue extremitate foratus. Gemmula-
rum internarum acervi solitarii vel geminati,
membranâ vesiculosâ vestiti, ovaria simulantes.
O B S E R V A T l OWS .
D après les observations et les découvertes récentes des
zoologistes, je me vois obligé d’établir dans la classification
des animaux, une nouvelle coupe dont le rang, dans
la série unique et simple que nous sommes forcés d’employer,
ne me paraît pas pouvoir être assigné sans rompre
des rapports importons, c’est-à-dire, sans écarter les animaux
qui constituent cette coupe, de ceux dont ils paraissent
se rapprocher davantage par leurs rapports. J’ai donné
la raison de cette difficulté dans le supplément (p. 451)
qui termine le premier volume de cet ouvrage. La nature
, en effet, paraît avoir formé au moins deux séries
distinctes dans sa production des animaux; et, pour nos
expositions , nous ne pouvons faire usage que d’une série
unique , très-simple et générale, qui ne saurait conserver
à tous les animaux, leurs rapports avec les avoisinans.
Ainsi , la coupe dont il est maintenant question peut être
ici bien placée, quant au degré de composition de l’orga^
Tome HL g