
A S I R A Q U E . (Asiraca.)
Antennes de trois articles , aussi longues ou plus Ion*
gués que la tête , et insérées dans une échancrure inférieure
des yeux.
Élytres coriaces, le plus souvent opaques et colorés.
Antennoe triarticulatoe„ capitis lûngitudine vel capita
longiores j in oculoruin sinu infero insertce.
E ljtra coriacea , soepiüs opaca> colorata.
O B S E R V A T I O N S .
Sous ce nom, je réunis les d s ira q u ë s et les delphax dé
M. Latreille. Ce sont encore des cicadaires muettes , pour la
plupart petites, et à élytres coriaces, plus ou moins colorés;
mais qui se rapprochent des fulgo'res-, ayant leurs antennes
insérées* sous les yeux. Elles s’en distinguent en ce
qu’ici l’insertion des antennes se fait dans une échancrure
inférieure des yeux ; tandis que , dans les fulgores, cette insertion
se fait sans échancrure distincte.
ESPÈCES .
i . Asiraque clavicorne. Asiraca clavicornis. Latr.
A- fuSca ; eljtris pellucidis, fusco-punctatis : fascia fusca
apicali.
Delphax clavicornis. Fabr.
Coqueb. illust. ic. dec. i. tab. 8. f. 7.
Habite en France. É p i
a. Asiraque angulicorne. Asiraca artgulicornis. Latï\
A ’ antennarum articulis inferioribus ancipitibus.
Latr. gen. ernst, et insect. 3. p. 167.
Habite en Afrique. Palissot de Beauvois.
3. Asiraque transparent, Asiraca pellucida.
A - fusca , elytris albo-hyalinis immaculatis.
Delphax pellucida. Fab. Latr.
Coqueb illus. icon. dec. 3. tab. 21. f. \-
Habite en Europe.
Etc,
F T J L G O R E . ( Fu ïgor a . )
Antennes plus courtes que la tête, Inarticulées, irise-
fées sous les yeux , non dans une échancrure. Deux petits
yeux lisses.
Front ou partie antérieure de la tète, multiforme, le
plus souvent en saillie,
Antennoe capite b redores, triarticulatoe sub oculis
insertoe > non in sinu infero. Ocelli duo.
Frons ■ vel pars antica capitis multiformis, soepius
*varie prominens.
ô Bs èrvàti O N S.
Ce genre comprend les Fulgores et les tètigomltres de
M. Latreille. Dans les unes et les autres , les antennes s’insèrent
sous les yeux ; mais point dans une échancrure de
ces organes.
On a beaucoup varié dans l’établissement du genre ful-
g0re, ainsi que dans celui des autres genres des cicadaires
muettes.L’arbitraire dans le choix des considérations a tellement
fait changer lés déterminations de chaque auteur, qu’il
est maintenant fort difficile de reconnaître ou de saisir les
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