
5. Cigale 8e l’orme. Cicada ornï.
C- elytris intr'a marginem tenuiorem punctis se T conca-
ienatis, anastomosibusque interioribusfuscis. Oliy. diet.
n.° 3a.
Tettigonia or ni. Fab.
Habite l ’Enrope australe.
Etc.
D E U X I È M E S E C T I O N ,
H É M I P T È R E S F R O N T A L E S ,
Le bec naît dç la partie antérieure et supérieure,
de la tête.
Aucun caractère connu n’est plus tranché, ni plus remarquable
que celui qui distingue les hémiptères de cette
section, de ceux de la précédente. Les insectes qui la
composent, constituent une grande famille ; savoir :
L E S GIMICIDES.
£ h rtres en partie ou tout-a-fait crustacés : lorsqu’ils
offrent une portion membraneuse ce s t toujours
celle qui les termine.
Les cimicides forment une famille nombreuse ^ très-
variee , et qui nous paraît naturelle. Comme d’autres ,
néanmoins, on peut la partager en plusieurs familles particulières;
ce qu a fait M. L atreille/ en la divisant en
cimicides , çorisies et hydrocorises.
Cette grande famille est remarquable en ce que les
élytres sont ici plus différens, plus distincts des ailes, quu
dans la plupart des autres hémiptères. Ces élytres sont
toujours, soit en partie, soit tout-a-fait, crustacés; et lorsqu’ils
ne le sont qu’en partie, leur portion membraneuse
est uniquement la supérieure. Ces insectes ont, pour la plupart
^ un écusson, et en général il est fort remarquable
par sa grandeur.
Les antennes des. cimicides. n ont jamais plus de cinq
articles, et dans le plus grand nombre, elles sont très-
apparentes. Parmi çes insectes, ceux qui ont de petits yeux
lisses, n’en ont jamais que deux. Le segment antérieur du
çorselet, celui qui porte la première paire de pattesj est
le seul découvert, et beaucoup plus grand que le suivant.
Ces hémiptères sont des suceurs comme les autres ; mais
beaucoup d’entr’eux se nourrissent en suçant le sang des
animaux.. On trouve parmi eux des races dont les individus
manquent d’ailes et n’ont que des élytres ; on en trouve
même qui n’ont ni ailes, ni élytres en aucun temps; et
en considérant les habitudes et les congénères de ces races,
il est aisé de reconnaître que ces défauts sont le produit
de véritables avortemens.
Je partage cette famille en quatre coupes principales
OU sous-familles ; savoir :
Cimicides labiales.
Cimicides vaginales..
Cimicides littorales.
Cimicides aquatiques.